"Campestris" (du latin de nos manuels de botanique) ou encore "campestre" (comme l'érable champêtre appelé Acer campestre), champêtres ou bien encore sauvages, les plantes des champs voisins n'ont qu'une hâte : étendre leur champ de conquête au jardin tout proche...
Faisant fi des barbelés et autres grillages créés par l'homme pour des questions vaguement cadastrales, ces plantes n'ont de barrières que celles qu'on veut bien leur donner, ou pas.
Ici, une Achillée millefeuille (Achillea millefolium, famille des Asteraceae) en Sologne, mi-juillet dernier.
Le barbelé évite que les ânes et les chevaux de la propriété ne dévorent le champ du voisin, mais le côté agressif de cette haie éloigne un peu le girobroyeur et la dent du bétail : s'y développent une flore spontanée à conserver précieusement. D'où l'intérêt de ne pas se planquer derrière de monotones conifères (des Thujas, pour ne pas les nommer, heureusement leur présence tend à se raréfier...) à travers lesquels rien ne passe, si ce n'est le bruit du taille-haie!
Ce n'est pas du jardin que vient ce splendide Pois de senteur sauvage (Lathyrus latifolius, fam. Fabaceae) : mais c'est au jardin qu'il veut essaimer, quel que soit l'obstacle. Ici, un vieux grillage en lisière de champ de colza, en Beauce.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire