Amaryllis belladonna en pleine floraison à l'entrée du jardin, le Clos du Peyronnet depuis l'entrée
Ce jardin c'est d'abord une rencontre passionnante avec William Waterfield, féru de botanique et descendant des créateurs de ce jardin. Cette propriété est dans la main de la même famille depuis 1915, on le ressent fortement en arrivant dans le domaine: les vibrations de ces jardins d'âme sont sans doute plus fortes pour nous autres visiteurs d'un jour...
Un coin de détente plein de poésie au pied d'une bâtisse néo-provençale début de siècle cossue
C'est ensuite une balade formidable à travers cet espace d'un demi-hectare mais qui par l'entrelacs d'allées et de recoins en paraît trois fois plus. Plus de 600 espèces ou variétés de plantes d'origine méditerranéenne ou subtropicale émerveillent mes pas et mes yeux.
Des bassins géométriques, en forme d'escalier dont la dernière marche est la Méditerranée, des allées ascendantes et déclives, des points focaux qui guident le regard, des cyprès taillés en topiaires (et dont les têtes se rejoignent pour se fondre comme un seul sujet, sublime), puis une partie plus sauvage, en haut du jardin: ce jardin est d'une richesse extraordinaire.
Grande bleue, dernière marche du jardin / Cyprès superbement taillés pour guider le regard et former une originale voûte végétale
William Waterfield est un collectionneur éclectique de plantes subtropicales et tropicales, en faisant confiance au climat exceptionnel de Menton, qui autorise bien des fantaisies d'acclimatation... Un bonheur pour l'apprenti botaniste que je suis.
Le bassin et un beau spécimen d'Urginia maritima ou Scille de mer, une bulbeuse des bords de Méditerranée, qui a la grâce de fleurir avant les feuilles, d'où l'impression d'émergence du sol ex-nihilo
Déjà la fin de la visite, ah bon?
Visionner aussi le reportage de l'émission Silence ça pousse sur le Clos du Peyronnet
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