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Au sommaire:
- Pavage d'une terrasse en bois de robinier sur lit de sable: un effet sympa, qui change des lattes de bois, tout comme un effort louable de se passer des bois exotiques qui favorisent une exploitation arbitraire et la destruction des forêts primaires.
- Plantation d'un tilleul Tilia henryana, à croissance lente.
- reportage in situ dans un jardin de particulier, comme à l'habitude!
- et enfin, de rapides conseils maladie des tâches noires sur les rosiers. Je profite de l'occasion pour en dire un peu plus:
Avant tout, cette maladie se prévient plus qu'elle ne se guérit. Le jardinier n'est plus un officier en blouse blanche qui sort des produits toxiques, on regarde scrupuleusement les symptômes, on s'informe avant de sortir quelconque produit, et ensuite on agit, avec des produits les plus respectueux possibles de la plante, du sol et des nappes phréatiques. Sinon on risque d'être en légère dissonance par rapport à tous les efforts qu'on mène parallèlement (paillage, compostage, implantation d'une flore mellifère...).
1. Certaines variétés, anciennes notamment, sont plus résistantes. Avec souvent l'inconvénient de ne pas être remontantes, mais on ne peut tout avoir. Les obtentions récentes font maintenant de nombreux efforts sur la résistance aux maladies, important critère d'évaluation.
2. Les endroits humides et ombragés favorisent l'apparition du champignon qui cause cette maladie. Les sols lourds, les plantations trop denses et l'arrosage par aspersion ne font qu'accentuer la situation. Bien surveiller les jeunes plants, spécialement vulnérables.
3. La lutte contre la propagation de la maladie passe par le ramassage régulier des feuilles tombées : on les brûle, on ne le met pas au compost.
4. Remèdes: en saison (de juin à mi-septembre), si le temps est humide, traiter toutes les trois semaines avec un produit à base de cuivre (bouillie bordelaise, oxychlorure, cuivrol, etc.) ou de préférence (c'est plus bio) avec une décoction de prêle, riche en silice.
Quelques conseils pour des rosiers sans tâches noires. Ici des roses éclatantes de santé au jardin botanique d'Hanbury (Vintimille, It., mai 2009)
Coucou Gabriel ! Bien reçu et me voili qu'elle est jola ! (trad. me voilà qu'elle est jolie (lol)
RépondreSupprimerJ'étais une jardinière avertie et suivais tous les conseils que tu énuméres si bien. Un travail constant et me gratifiant ainsi une belle floraison mais surtout un beau feuillage. J'en étais fière mais bossais bcp en ce qui concernait les rosiers. Parfois malgré les soins apportés j'eus droit aussi aux spectacles désolants mais cela ne m'empêchait pas de continuer ! Les rosiers de petites tailles et genre couvre-sols étaient sans souci et là je les laissais tranquille puisqu'ils étaient vigoureux. Les plus délicats (dans mon jardin) furent les anglaises !!! Et les plus costaudes : les couvres-sols et style "églantiers" (grands arbustes dépassants les 2m) J'ai oublié leurs noms... et puis il y en avait bcp de différentes sortes. Trop pour retenir en mémoire à part la "Gertrud Jekill" (là tout un roman que je me réserve car c'était mon préféré pour son parfum)
Bonne soirée et à bientôt... Savais-tu que tu es (depuis que je vis ici) la seule personne avec qui je "parle" jardin... et c'est dingue comme j'aime ça !!! Une passion qui n'est pas éteinte et que je garde bien au chaud dans ma mémoire...en visitant souvent ce jardin Botanique... mon grand jardin actuel !