Vendredi dernier, je décide de me changer un peu les idées avant la soutenance de la semaine suivante en allant voir deux expos à la Maison Européenne de la Photo à Paris, en plein Marais. Au programme Marc Trivier et Hervé Guibert. Je connaissais ce dernier par ses écrits, mais pas par ses photos. J'ai été stupéfait par la beauté de ses clichés, qu'il prendra en noir & blanc jusqu'à sa mort avec le petit Rollei que son père lui avait donné. Une expo magistrale pour une vie hors du commun.
Aussi à voir en entrant à la M.E.P., un jardin sec au pied de l'hôtel particulier Hénault de Cantobre du début XVIII°. Il a été créé par Keiichi Tahata, un artiste japonais installé à Paris depuis les années 70. Ce jardin a été façonné comme un lieu à la fois terrestre et spirituel, dans la droite ligne de l'art des jardins japonais, où la matière des éléments évoque la spiritualité et l'au-delà. Ce jardin niwa invite à la contemplation et à la réflexion.
Jardin niwa de la rue de Fourcy, Paris IV°
Les murs qui empêchent le regard de trop porter sur les autres hôtels particuliers XVIII° permettent de s'imprégner ne serait-ce que quelques instants dans cette spiritualité jardinée. Un jardin exclusivement minéral, dénué de toute végétalité.
Wow, minimal:-)
RépondreSupprimerThank you Claire for enlisting my blog on your blogroll! Very nice of you.
RépondreSupprimerYes, a minimal garden indeed, requiring minimal maintenance doesn't it?!
Lovely Gabriel! The Japanese have a unique way of offering metaphors for spiritual contemplation. I am so heart sick for their suffering now.
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