Ce matin, en me dirigeant vers l'Ecole du Paysage, le bourdonnement se faisait plus intense au fur et à mesure que j'avançais vers le Château. Et là, devant l'Ecole d'Architecture, le long des alignements de l'avenue de Sceaux, quasiment au pied du Château, je vois une armada d'agents municipaux luttant avec des feuilles collées par la neige et l'humidité des dernières semaines.
Des souffleurs? Même à quatre, ce moyen reste radicalement disproportionné par rapport à la surface à traiter, on a là l'outil d'un jardin particulier au service d'une agglomération de taille importante...
Quelle drôle d'idée, bruyante, polluante, qui amasse peu à peu des tas qu'il faudra ramasser un mètre plus loin. Insensé.
Un travail de Sisyphe...
J'ai beaucoup manié l'outil cet été, il est parfois terriblement efficace, mais est à utiliser avec discernement et parcimonie, pour la quiétude des jardiniers, des habitants... et des plantes, que les souffleurs dessèchent fortement. A bon entendeur...
Quelques heures après, au même endroit.
La même avenue de Sceaux, ce soir: la quiétude est revenue, la neige étouffe les rares bruits des passants, les voitures sont toutes bloquées, Paris est 3 heures de bouchon, et la neige a rendu la journée exaltante, ouatée, extraordinaire: on n'avait pas atteint ce niveau de neige à cette saison depuis 1987... Les platanes majestueux contemplent avec sagesse les éléments qui se déchaînent et les activités humaines qui s'ensuivent...
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