Flore des champs en plein Paris

Chardon des champs, avant-hier, en plein Paris (Cirsium arvense, famille des Asteraceae), en bonne compagnie.
Les Echinops, Cirsium et autres Centaurea sont le régal des abeilles : à planter sans hésiter pour créer de la vie dans vos massifs et sur votre terrasse !

Aménagement paysager d'une terrasse parisienne

Terrasse parisienne récemment achevée. Visite d'entretien, hier 18 juillet 2012

Savourer enfin l'été. Se laisser bercer par le doux bruit des graminées. Laisser la nature reconquérir un peu de son espace...

Plus d'infos sur le site web d'ATELIER GABRIEL

De retour de la campagne...

Samedi, les nuages sombres des ciels d'orage ont peu à peu laissé place à un soleil rougeoyant le soir, le temps d'immortaliser un peu les graminées, les vieux pots de rempotage et les vivaces, dévorées par les syrphes et les papillons....

Vive la vie au jardin et les week-ends à la campagne !

Summer 2012 : good for plants, not for gardeners !

Potager du Roi, Royal kitchen garden, Versailles.

16°C yesterday, in the middle of the summer...
Newly planted flowers and shrubs at least have the right conditions, but not the gardeners !!!
Have a great week-end anyway...

Des plantes adaptées à leur contenant : cas pratique des bambous...

Une règle d'or au jardin, qu'on soit en pleine terre ou en toit-terrasse : bien réfléchir avant d'acheter et ne choisir que des végétaux adaptés à leurs contenants...


Souvenir de chantier, toit-terrasse à Levallois-Perret, lundi 9 juillet 2012


Risque n°1 : une durée de vie raccourcie. Ici, la preuve par l'image d'un pied de bambou traçant (probablement un Phyllostachys aurea), dont les racines auront "chignonné" jusqu'à plus soif dans leur bac de 40x40 sous-dimensionné, jusqu'à phagocyter le peu de terre végétale qu'il y avait au départ.

Risque n°2 : passer la journée à tenter d'arracher le chevelu racinaire...

Vivaces à leur apogée : phlox, achillées et coquelourdes en majesté

Phlox en majesté, émergeant des massifs à l'anglaise

Juin et juillet sont définitivement les mois des vivaces. Bien que j'aime créer des jardins où les floraisons se succèdent en toutes saisons, je dois avouer que celles de juin et juillet sont particulièrement intenses en odeurs et saturées en couleurs...

Achillées et coquelourdes : un intense et divin contraste

Scènes prises non loin d'un jardin dont ma société assure l'entretien, la semaine dernière. Début juillet 2012.

Expo "Le Voyage du Pollen" au Potager du Roi, cet été 2012

Le Potager du roi, 5 juillet 2012.

Ne manquez pas cet été une belle expo sur le pollen au Potager du roi, à Versailles, où je suis passé la semaine dernière.

La Figuerie (là où Louis XIV et ses équipes exposaient les figuiers) accueille sur son terre-plein central une belle prairie, où l'on se perd entre les pampilles et les épis de blés et d'orge. Avec des légendes sur le "potentiel atchoum" d'une vingtaine d'espèces (fétuque de nos gazons, armoise sauvage ...)

Occasion sympa de visiter un lieu hors des sentiers battus, loin de la cohue du Tapis Vert et du Bassin d'Apollon. A bon entendeur....

Escapade en Amérique latine

Zoom sur une cousine des Iris, le Sisyrinchium striatum, une merveille endémique d'Argentine et du Chili.
Rencontrée au Jardin Botanique Borély, à Marseille, il y a quelques semaines.



Coup de chapeau à Michel Mazet, directeur du Jardin botanique, et à ses équipes, pour la qualité de l'étiquetage. Et merci encore pour le temps passé avec vous et vos jardiniers !



Site institutionnel du Parc Borély

Aménagement paysager d'un jardin de campagne

Je reviens de 48h d'entretien dans ce jardin de l'Oise que j'ai réalisé cet hiver. C'est magique de voir comme les végétaux se sont adaptés au sol argileux et compact de ce terrain, longuement retourné et amendé cet hiver.

Les massifs prennent chaque fois une physionomie différente. Leur volume grossit à chaque fois, les vivaces florifères s'en donnent à coeur joie de cette fin de printemps plutôt humide... relayé par un début d'été assez chaud qui a déjà croître les jeunes arbres de 20 cm depuis le débourrement.

Le jardin prend forme peu à peu. Comme pour tout projet de jardin, la patience est de mise : il faudra patienter quelques années avant que tout ne prenne "du moelleux", de la patine, celle qui fait passer de l'adolescence du jardin à l'âge adulte...

Plus d'informations sur le projetSite web de l'ATELIER GABRIEL

Jardinons au naturel

Abeille butinant une sauge des prés (Salvia pratensis). Savoie, mai 2012.

Le seul moyen d'assurer des pollinisations nombreuses et de respecter les équilibres écologiques au jardin est de proscrire les intrants de synthèse (glyphosate, antipucerons chimiques et autres solutions perçues comme indispensables pendant des années), qui bousculent durablement les fragiles composantes du jardin et compromettent la vie des auxiliaires (coccinelles, mésanges, vers de terre...).

Il existe aujourd'hui des manières plus naturelles et surtout beaucoup moins intrusives vis à vis de l'environnement d'envisager la gestion jardinière : en privilégiant les espèces indigènes, adaptées au sol et à la région du coin, et aussi en acceptant l'idée que tout n'est pas parfait au jardin, que les attaques de pucerons sont ponctuelles, saisonnières, et attirantes pour les oiseaux !

Bon dimanche à chacun.