mercredi 31 août 2011

Dijon, déjà les couleurs d'automne

Clairière du Parc de la Colombière, Dijon, lumières matinales.


Mer de feuilles mortes, en plein été.


Parc de la Colombière, Dijon, la semaine dernière.

Il fera 38°C ce jour-là, mais comme ne le laissent pas présager les couleurs automnales des feuilles de marronniers déjà à terre, l'été est donc bien là.

C'est seulement une espèce précise de marronnier qui est touchée en France depuis plusieurs années, et plus largement en Europe occidentale; le problème c'est que c'est la plus plantée (Aesculus hippocastanum), celle qu'on retrouve dans les grands parcs urbains et le long des nombreux alignements haussmanniens à Paris.

La mineuse, puisque c'est son nom (en latin Cameraria ohridella), hiverne l'hiver dans les feuilles tombées au sol et se reproduit en plusieurs cycles durant le printemps et l'été, sur les feuilles nouvelles cette fois, provoquant nécrose et dessèchement prématuré des feuilles.

On privilégie maintenant d'autres espèces de marronniers, quand on ne préfère pas encore remplacer le marronnier par d'autres genres botaniques. Affaire à suivre.

mardi 30 août 2011

Such a long time...

Pois de senteur, une fragrance subtile dans nos jardins. Jardin privé des Yvelines, août dernier.


Les posts se tarissent, ce ne sont pourtant pas les visites de chantier et les découvertes de jardins qui manquent...
Plus une somme de près de 600 pages sur LightRoom ou comment mieux gérer sa base de données photo qui occupe depuis ce week-end mon bureau : le pied!

mercredi 24 août 2011

Dijon, une ville durable...

le Messire bar, rue Jules Mercier, ce week-end.


Ici, les bars se parent de fleurs et de lumière. Les volutes de fumée sont compensées par l'oxygène dégagé par les géranium. Du durable !

dimanche 21 août 2011

Rosée du matin, suite.



Cette fois au Potager du roi, à Versailles, début août dernier. La rosée du matin est décidément un terrain de jeu formidable pour le jardinier photographe...

jeudi 18 août 2011

Rosée du matin...


Un trèfle des prés sur les bords de route. Voilà un été sous la signe de la flore sauvage... et des beaux jardins.

samedi 13 août 2011

Douce-amère en lisière. Bretagne sud, le week-end dernier.

Solanum dulca-mara, une belle vivace d'Europe tempérée et d'Asie occidentale et parente de la Tomate, ici dans le sous-bois breton où j'ai passé le dernier week-end.


Elle ressemblait à la morelle noire (Solanum nigrum) venue spontanément sur mon balcon parisien, sauf qu'ici nous sommes en lisière d'un bois proche du littoral morbihannais, à quelques kilomètres des embruns salés, à l'ombre d'une pinède et des fougères.

Cette Solanaceae prend le nom de Solanum dulcamara : douce-amère, morelle grimpante, crève-chien, herbe à la fièvre.... les formules vernaculaires ne manquent pas pour la dénommer et décrire ses effets!

Les corolles bleu violacé émergaient avec fierté de la lisière, cachées sous les feuilles d'un chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum) et des hautes frondes des fougères.

Cette vivace liane à croissance très rapide devient ligneuse et privilégie les terrains riches et humides, comme ici où l'on laisse les feuilles mortes sur place et où de vieilles branches d'arbres se décomposent doucement, d'où une terre généreusement pourvue en azote.

Dans quelques semaines ces belles fleurs laisseront place à des baies rouges (et non noires comme sur le Solanum nigra). Leur ingestion ne provoquera que des nausées, tandis que la S. nigra peut être mortelle.

A bon entendeur...

lundi 8 août 2011

Lande bretonne...

Ulex europaeus, famille des Fabaceae (ajonc épineux)


Petit souvenir d'un week-end breton, dans le jardin de famille.
Coup de vent et avis de grand frais l'après-midi, mais le matin réservait une belle lumière, encore propice aux contre-jours.

mercredi 3 août 2011

Les plantes font le mur : compagne, champêtre, "campestre", la flore sauvage fait fi du cadastre...

"Campestris" (du latin de nos manuels de botanique) ou encore "campestre" (comme l'érable champêtre appelé Acer campestre), champêtres ou bien encore sauvages, les plantes des champs voisins n'ont qu'une hâte : étendre leur champ de conquête au jardin tout proche...

Faisant fi des barbelés et autres grillages créés par l'homme pour des questions vaguement cadastrales, ces plantes n'ont de barrières que celles qu'on veut bien leur donner, ou pas.

Ici, une Achillée millefeuille (Achillea millefolium, famille des Asteraceae) en Sologne, mi-juillet dernier.

Le barbelé évite que les ânes et les chevaux de la propriété ne dévorent le champ du voisin, mais le côté agressif de cette haie éloigne un peu le girobroyeur et la dent du bétail : s'y développent une flore spontanée à conserver précieusement. D'où l'intérêt de ne pas se planquer derrière de monotones conifères (des Thujas, pour ne pas les nommer, heureusement leur présence tend à se raréfier...) à travers lesquels rien ne passe, si ce n'est le bruit du taille-haie!

Ce n'est pas du jardin que vient ce splendide Pois de senteur sauvage (Lathyrus latifolius, fam. Fabaceae) : mais c'est au jardin qu'il veut essaimer, quel que soit l'obstacle. Ici, un vieux grillage en lisière de champ de colza, en Beauce.

mardi 2 août 2011

Le coeur de Voh en Nouvelle-Calédonie, trésor de biodiversité

Jacques Loquet défenseur du coeur de Voh. Photographie Florence Dhie.


75% d'endémicité : un taux exceptionnel pour la flore calédonienne. Un "hot spot" qu'il me tarde de retourner observer.

Je mets ici le lien d'une passionnante émission que RFI a récemment fait sur le célèbre coeur de Voh, où l'on apprend que cet écosystème fragile composé de deux variétés de mangroves, médiatisé par Yann Arthus Bertrand, est aujourd’hui menacé par la montée du niveau de la mer et par le plus grand projet minier du monde.

Jacques Locquet, président de l’association patrimoine et histoire de Voh et du Comité environnemental de Koniambo s’occupe de sa préservation.

Un reportage réalisé par François Porcheron et diffusé le 30 juillet 2011.








1 - Nouvelle-Calédonie : le message du Cœur de VOH

(19:31)




 




 








Qui fait la belle et qui vous attache...



Voilà un syrphe qui profite pleinement des joies de l'été, butinant un Séneçon Jacobée (une Asteraceae du nom de Senecio jacobaea), étrenant avec joie mon nouveau 5D Mark II...

Souvenir de mon dernier week-end solognot mi-juillet.
Bonne journée à chacun des visiteurs de ce blog.