Reflets d'hiver à Pen en Toul, Larmor-Baden, hier matin.
Ce site classé est la propriété de Bretagne Vivante, du Conservatoire du Littoral et d'une personne physique depuis 1995. Cet ancien marais salant, isolé de la mer au XIXème siècle, est à quelques encablures de chez moi et maintenant un des principaux sites du Golfe du Morbihan pour l'accueil des oiseaux d'eau. Impossible de s'aventurer très loin, les accès sont barrés en cette saison pour assurer la tranquillité aux oiseaux, mais les chemins de traverse présentent quelques reflets intéressants.
C'était dans la boîte.
Bonne journée!
mercredi 29 décembre 2010
mardi 28 décembre 2010
Roselière bretonne. Au petit matin, Baden, la semaine dernière.
Nappes de roseaux au bord du plan d'eau, au pied du bocage breton.
En route pour un repérage de chantier, petite halte photo devant une roselière encore un peu embrumée, face au Moulin de Pomper, entre Baden et Arradon (Morbihan). En amont de l'ancien moulin à marée (une brocante sympa s'y est installée), un plan d'eau abrite une vaste roselière et autant d'oiseaux. Le coin était calme ce matin-là.
Dommage, pas de téléobjectif pour observer aigrettes, hérons cendrés, poules d'eau ou goélands. De toute façon, le chantier m'attendait!
En route pour un repérage de chantier, petite halte photo devant une roselière encore un peu embrumée, face au Moulin de Pomper, entre Baden et Arradon (Morbihan). En amont de l'ancien moulin à marée (une brocante sympa s'y est installée), un plan d'eau abrite une vaste roselière et autant d'oiseaux. Le coin était calme ce matin-là.
Dommage, pas de téléobjectif pour observer aigrettes, hérons cendrés, poules d'eau ou goélands. De toute façon, le chantier m'attendait!
lundi 27 décembre 2010
Ondulations à la plage des Sables Blancs. Port de Lesconil, Finistère sud, avant-hier.
dimanche 26 décembre 2010
Une couronne d'épines pour Noël, sous le soleil de la Côte d'Azur.
Souvenir de l'été dernier, Roquebrune Cap Martin.
Un peu de soleil azur en ces temps de feux de cheminée et de paysages enneigés...
avec cette cactée rare originaire du Pérou qui pousse à l'état naturel sur le chemin littoral entre Roquebrune et Menton, le long du Cap Martin: un Austrocylindropuntia subulata.
Du latin australis, au sud, et cylindrus, cylindrique, Opuntia à tiges cylindriques de l'hémisphère sud. Subulata : fait référence aux épines fortes qui ressemblent à des aiguilles. La floraison est belle mais ne pas trop s'approcher... J'ai pas mal arpenté le coin et là poussent à l'état quasi spontané les Jacarandas, cactées, agaves et autres espèces subtropicales. Un délice!
Joyeux Noël à tous, que ce soit sous le blizzard ou au soleil!
mardi 21 décembre 2010
Escapade dans la lande bretonne (suite). A l'aube d'un beau matin blanc, Morbihan sud.
Les chênes conservent leur feuillage bien tard en saison, ça éclaire les jardins et ici la lande bretonne derrière chez moi, surtout quand la neige a l'élégance de tenir un peu.
Ce coin de Morbihan n'a pas été trop concerné par le remembrement, voire mieux, en face de la maison, dans le champ voisin, on vient de remembrer: une haie de feuillus a été plantée depuis 2 ans. L'identité paysagère bretonne s'entretient, les paysages ne sont pas figés et il faut rester vigilant en conception de jardin à toujours s'intégrer aux unités paysagères locales.
Plus loin sur le chemin, je surprends une graminée qui se met à nu.
La neige n'aura pas trop tenu cette semaine: ce matin, les graminées ont perdu leurs derniers flocons.
J'apprécie particulièrement les graminées, qu'elles poussent le long des chemins ou que je les choisisse pour un massif en conception paysagère, pour la délicatesse que leurs épis ont à prendre le vent, accrocher le givre, retenir la neige ou épouser la rosée de la nuit...
Bonne journée à tous!
Ce coin de Morbihan n'a pas été trop concerné par le remembrement, voire mieux, en face de la maison, dans le champ voisin, on vient de remembrer: une haie de feuillus a été plantée depuis 2 ans. L'identité paysagère bretonne s'entretient, les paysages ne sont pas figés et il faut rester vigilant en conception de jardin à toujours s'intégrer aux unités paysagères locales.
Plus loin sur le chemin, je surprends une graminée qui se met à nu.
La neige n'aura pas trop tenu cette semaine: ce matin, les graminées ont perdu leurs derniers flocons.
J'apprécie particulièrement les graminées, qu'elles poussent le long des chemins ou que je les choisisse pour un massif en conception paysagère, pour la délicatesse que leurs épis ont à prendre le vent, accrocher le givre, retenir la neige ou épouser la rosée de la nuit...
Bonne journée à tous!
samedi 18 décembre 2010
Escapade dans la lande bretonne. A l'aube de ce matin blanc, Morbihan sud.
Les haies bocagères (ici, des chênes bordiers) marquent le parcellaire des pâtures derrière chez moi et prennent les rayons timides du soleil; elles perdent peu à peu leur neige de la nuit, avec l'air qui se réchauffe doucement. Les grandes étendues derrière la maison sont un bonheur de zénitude.
Ca y est, Noël pointe son nez, sous le signe du retour aux sources.
Bonnes vacances à chacun.
mercredi 15 décembre 2010
Matin glacé sur la Pièce d'Eau des Suisses. Château de Versailles, hier matin.
Deux compères pris dans les zébrures des platanes de l'allée du Potager, baignés de soleil.
Il ne reste presque plus d'eau libre, tout a été pris dans les glaces. L'Orangerie du Château s'illumine des reflets du matin, les 100 marches menaient au paradis hier...
La Pièce d'Eau des Suisses, hier matin.
Restait maintenant à rejoindre le Potager du roi...
Il ne reste presque plus d'eau libre, tout a été pris dans les glaces. L'Orangerie du Château s'illumine des reflets du matin, les 100 marches menaient au paradis hier...
La Pièce d'Eau des Suisses, hier matin.
Restait maintenant à rejoindre le Potager du roi...
lundi 13 décembre 2010
La Belle Jardinière et Louis Vuitton sous les feux du couchant... Paris Rive droite, jeudi dernier.
Le couchant de jeudi soir dernier clôturait en beauté une journée somptueuse, étincelante de soleil après les passages neigeux des jours précédents.
Les feux du couchant...
La rive gauche depuis la rive droite. La Tour Montparnasse dans le lointain, écho moderne au métro de Guimard, aux pieds d'une Samaritaine qui se rénove et prend les derniers feux avant le crépuscule...
La Belle Jardinière, au pied du Pont-Neuf.
La bien nommée Belle Jardinière, initialement grand magasin parisien spécialisé dans la confection, j'imagine prénommée ainsi car faisant face au Quai aux fleurs. Actuellement, la "BJ" abrite le siège de LV (Louis Vuitton), un autre jardinier du cuir.
Les feux du couchant...
La rive gauche depuis la rive droite. La Tour Montparnasse dans le lointain, écho moderne au métro de Guimard, aux pieds d'une Samaritaine qui se rénove et prend les derniers feux avant le crépuscule...
La Belle Jardinière, au pied du Pont-Neuf.
La bien nommée Belle Jardinière, initialement grand magasin parisien spécialisé dans la confection, j'imagine prénommée ainsi car faisant face au Quai aux fleurs. Actuellement, la "BJ" abrite le siège de LV (Louis Vuitton), un autre jardinier du cuir.
Les grandes Serres du Jardin des Plantes sont réouvertes... Quelques belles plantes tropicales, hier dimanche.
Pots flambants neufs à l'entrée de la Serre des plantes de Nouvelle-Calédonie.
Ca y est, après des années de travaux (cinq ans auront été nécessaires pour accomplir ce travail), les Serres du Jardin des Plantes de Paris sont réouvertes depuis juin dernier. Mon stage dans le sud m'avait empêché d'y aller, voilà qui est chose faite...
Créées à partir du début XVIII°, les serres retrouvent aujourd'hui leur splendeur et chacune a une thématique bien précise. La serre la plus ancienne, édifiée par Sébastien Vaillant en 1714, a ainsi servi à abriter un pied de café envoyé à Louis XIV. Au fil des années, d’autres serres sont édifiées par les intendants du Jardin, dont Buffon (dont on voit la statue au nord de la grande perspective) et Bernardin de Saint-Pierre.
Rentrons dans la Serre de l'histoire des plantes...
Marattia sp., Marattia.
Le genre Marattia , qui a donné son nom à l'ordre des Marattiales, correspond à des plantes à sporanges soudés, dont ici un magnifique specimen finement ciselé, sous les structures géométriques de verre et de fer. Le genre Marattia habite les régions chaudes du globe. Ici, une plante endémique d'Hawai. Je l'envie bien...
L'évolution des plantes est retracée dans la serre depuis leur sortie de l'eau, voici 430 millions d'années, jusqu'à l'apparition des fleurs. Les panneaux sont explicatifs sont rudement bien faits, la prochaine fois j'y retournerai cependant en semaine car là le bruit empêchait un peu de se projeter en plein passé botanique!
Equisetum myriochaetum et E. hyemale, à l'arrière-plan.
Je ne me lasse pas des prêles, de leur géométrie si parfaite et de leur graphisme délicat. Equisetum le seul genre survivant de la famille des Équisétacées, une famille botanique parmi les plus anciennes.
Cyathea robusta, fougère arborescente d'une très belle taille, originaire des régions tropicales et subtropicales de l'hémisphère sud.
Son tronc fibreux ou stipe se dresse à l'assaut de la lumière et atteint facilement 30 m. dans son milieu naturel. On voit bien la base des anciennes feuilles, qui habillent le stipe sur presque toute sa hauteur. Lumière tamisée et hygrométrie élevée de mise! Mais le résultat est splendide: les frondes donnent naissance à des feuilles d'un vert acide incroyable.
Avant de rentrer, un petit aperçu extérieur de la Serre des plantes de Nouvelle-Calédonie, à explorer bientôt sur ce blog...
Bonne soirée à chacun.
Ca y est, après des années de travaux (cinq ans auront été nécessaires pour accomplir ce travail), les Serres du Jardin des Plantes de Paris sont réouvertes depuis juin dernier. Mon stage dans le sud m'avait empêché d'y aller, voilà qui est chose faite...
Créées à partir du début XVIII°, les serres retrouvent aujourd'hui leur splendeur et chacune a une thématique bien précise. La serre la plus ancienne, édifiée par Sébastien Vaillant en 1714, a ainsi servi à abriter un pied de café envoyé à Louis XIV. Au fil des années, d’autres serres sont édifiées par les intendants du Jardin, dont Buffon (dont on voit la statue au nord de la grande perspective) et Bernardin de Saint-Pierre.
Rentrons dans la Serre de l'histoire des plantes...
Marattia sp., Marattia.
Le genre Marattia , qui a donné son nom à l'ordre des Marattiales, correspond à des plantes à sporanges soudés, dont ici un magnifique specimen finement ciselé, sous les structures géométriques de verre et de fer. Le genre Marattia habite les régions chaudes du globe. Ici, une plante endémique d'Hawai. Je l'envie bien...
L'évolution des plantes est retracée dans la serre depuis leur sortie de l'eau, voici 430 millions d'années, jusqu'à l'apparition des fleurs. Les panneaux sont explicatifs sont rudement bien faits, la prochaine fois j'y retournerai cependant en semaine car là le bruit empêchait un peu de se projeter en plein passé botanique!
Equisetum myriochaetum et E. hyemale, à l'arrière-plan.
Je ne me lasse pas des prêles, de leur géométrie si parfaite et de leur graphisme délicat. Equisetum le seul genre survivant de la famille des Équisétacées, une famille botanique parmi les plus anciennes.
Cyathea robusta, fougère arborescente d'une très belle taille, originaire des régions tropicales et subtropicales de l'hémisphère sud.
Son tronc fibreux ou stipe se dresse à l'assaut de la lumière et atteint facilement 30 m. dans son milieu naturel. On voit bien la base des anciennes feuilles, qui habillent le stipe sur presque toute sa hauteur. Lumière tamisée et hygrométrie élevée de mise! Mais le résultat est splendide: les frondes donnent naissance à des feuilles d'un vert acide incroyable.
Avant de rentrer, un petit aperçu extérieur de la Serre des plantes de Nouvelle-Calédonie, à explorer bientôt sur ce blog...
Bonne soirée à chacun.
vendredi 10 décembre 2010
A l'ombre de Notre-Dame de Paris. Lumières étincelantes d'hier matin au square Jean XXIII.
La flèche de la Sainte Chapelle, au dos de Notre-Dame de Paris, hier matin.
Verticalité architecturale contre horizontalité des marronniers taillés en émonde, le tout dans une ambiance presque vosgienne, avec un froid intense, une neige encore tenace et ce Picea pungens (Epicea du Colorado aussi appelé Sapin bleu) au premier plan, dont les aiguilles bleutées et les cônes bien mûrs attrapent la lumière du matin. Paris est beau sous le blizzard!
Le square Jean XXIII, ses alignements sagement taillés de marronniers d'Inde (Aesculus hippocastanum) et ses filets de buis finement tondus.
Dentelles végétales contre ciselures du gothique rayonnant.
Célèbre Tamarix (Tamaris) du square Jean XXIII, dont les pousses arquées semblent un écho végétal aussi en finesse que les arcatures gothiques de Notre-Dame de Paris et de la Sainte Chapelle, juste derrière.
Verticalité architecturale contre horizontalité des marronniers taillés en émonde, le tout dans une ambiance presque vosgienne, avec un froid intense, une neige encore tenace et ce Picea pungens (Epicea du Colorado aussi appelé Sapin bleu) au premier plan, dont les aiguilles bleutées et les cônes bien mûrs attrapent la lumière du matin. Paris est beau sous le blizzard!
Le square Jean XXIII, ses alignements sagement taillés de marronniers d'Inde (Aesculus hippocastanum) et ses filets de buis finement tondus.
Dentelles végétales contre ciselures du gothique rayonnant.
Célèbre Tamarix (Tamaris) du square Jean XXIII, dont les pousses arquées semblent un écho végétal aussi en finesse que les arcatures gothiques de Notre-Dame de Paris et de la Sainte Chapelle, juste derrière.
jeudi 9 décembre 2010
Le soleil est de retour au Louvre. Paris, cet après-midi.
Aujourd'hui, de retour de l'expo photo Kertesz au musée du Jeu de Paume, impossible de passer par les Tuileries, fermées pour cause de neige. Direction le Louvre...
Le soleil a réapparu, la neige fond, les arcades de la cour Napoléon prennent le soleil du soir.
Ordonnancement très graphique au café Marly.
Tourelle de l'aile Denon au couchant, Palais du Louvre, ce soir.
Le soleil a réapparu, la neige fond, les arcades de la cour Napoléon prennent le soleil du soir.
Ordonnancement très graphique au café Marly.
Tourelle de l'aile Denon au couchant, Palais du Louvre, ce soir.
mercredi 8 décembre 2010
Le Potager du roi encore sous la neige...
Depuis la terrasse Le Lieur, exposition plein sud en temps normal... A l'arrière-plan, l'ancienne figuerie de Louis XIV, aujourd'hui notre grand amphi.
Aujourd'hui, plus de 15 cm sont tombés cet après-midi sur le Potager du roi. Depuis les murets qui donnent sur la rue St Louis, on voit la ville qui s'agite et patine, mais à l'intérieur, le potager est habitué depuis 300 ans à encaisser les coups durs des éléments.
Depuis la terrasse Le Lieur, côté cathédrale St Louis.
La statuaire et les fruitiers pluri-centenaires ont en vu d'autres!
Depuis le "2ème des Onze", galerie de passage vers les vergers. Il fait bon s'y abriter un instant... On aperçoit encore un peu les fruitiers conduits en espalier le long du mur ocre, au pied de la terrasse.
Aujourd'hui, plus de 15 cm sont tombés cet après-midi sur le Potager du roi. Depuis les murets qui donnent sur la rue St Louis, on voit la ville qui s'agite et patine, mais à l'intérieur, le potager est habitué depuis 300 ans à encaisser les coups durs des éléments.
Depuis la terrasse Le Lieur, côté cathédrale St Louis.
La statuaire et les fruitiers pluri-centenaires ont en vu d'autres!
Depuis le "2ème des Onze", galerie de passage vers les vergers. Il fait bon s'y abriter un instant... On aperçoit encore un peu les fruitiers conduits en espalier le long du mur ocre, au pied de la terrasse.
L'armée des souffleurs débarque au château de Versailles, avant la neige...
Ce matin, en me dirigeant vers l'Ecole du Paysage, le bourdonnement se faisait plus intense au fur et à mesure que j'avançais vers le Château. Et là, devant l'Ecole d'Architecture, le long des alignements de l'avenue de Sceaux, quasiment au pied du Château, je vois une armada d'agents municipaux luttant avec des feuilles collées par la neige et l'humidité des dernières semaines.
Des souffleurs? Même à quatre, ce moyen reste radicalement disproportionné par rapport à la surface à traiter, on a là l'outil d'un jardin particulier au service d'une agglomération de taille importante...
Quelle drôle d'idée, bruyante, polluante, qui amasse peu à peu des tas qu'il faudra ramasser un mètre plus loin. Insensé.
Un travail de Sisyphe...
J'ai beaucoup manié l'outil cet été, il est parfois terriblement efficace, mais est à utiliser avec discernement et parcimonie, pour la quiétude des jardiniers, des habitants... et des plantes, que les souffleurs dessèchent fortement. A bon entendeur...
Quelques heures après, au même endroit.
La même avenue de Sceaux, ce soir: la quiétude est revenue, la neige étouffe les rares bruits des passants, les voitures sont toutes bloquées, Paris est 3 heures de bouchon, et la neige a rendu la journée exaltante, ouatée, extraordinaire: on n'avait pas atteint ce niveau de neige à cette saison depuis 1987... Les platanes majestueux contemplent avec sagesse les éléments qui se déchaînent et les activités humaines qui s'ensuivent...
Des souffleurs? Même à quatre, ce moyen reste radicalement disproportionné par rapport à la surface à traiter, on a là l'outil d'un jardin particulier au service d'une agglomération de taille importante...
Quelle drôle d'idée, bruyante, polluante, qui amasse peu à peu des tas qu'il faudra ramasser un mètre plus loin. Insensé.
Un travail de Sisyphe...
J'ai beaucoup manié l'outil cet été, il est parfois terriblement efficace, mais est à utiliser avec discernement et parcimonie, pour la quiétude des jardiniers, des habitants... et des plantes, que les souffleurs dessèchent fortement. A bon entendeur...
Quelques heures après, au même endroit.
La même avenue de Sceaux, ce soir: la quiétude est revenue, la neige étouffe les rares bruits des passants, les voitures sont toutes bloquées, Paris est 3 heures de bouchon, et la neige a rendu la journée exaltante, ouatée, extraordinaire: on n'avait pas atteint ce niveau de neige à cette saison depuis 1987... Les platanes majestueux contemplent avec sagesse les éléments qui se déchaînent et les activités humaines qui s'ensuivent...
mardi 7 décembre 2010
Fleur tropicale au jardin botanique de Munich: Ceropegia ampliata, octobre dernier
Petit flash back à ma dernière visite du Jardin botanique de Munich, début octobre dernier. Dans une des nombreuses serres chaudes, je tombe nez à nez avec une plante de la famille des Asclépiadacées, plantes succulentes des zones tropicales et sub-tropicales. C'est une Ceropegia ampliata, dont le genre est originaire des îles Canaries, de Madagascar, d'Afrique, d'Asie et d'Australie. Cette espèce est quant à elle originaire d'Afrique du Sud et fleurit d'août à octobre, elle est donc gélive à... 10°C.
Une asclépiadacée tout en finesse, Ceropegia ampliata
Les fleurs sont solitaires, renflées à leur extrémité, en forme de coloquinte et de lanterne à la fois. Derrière celle-ci d'une délicatesse inouïe, on aperçoit les feuilles linéaires d'un Aloe dichotoma (Aloès).
On peut les cultiver en intérieur, sous une lumière tamisée.
Une asclépiadacée tout en finesse, Ceropegia ampliata
Les fleurs sont solitaires, renflées à leur extrémité, en forme de coloquinte et de lanterne à la fois. Derrière celle-ci d'une délicatesse inouïe, on aperçoit les feuilles linéaires d'un Aloe dichotoma (Aloès).
On peut les cultiver en intérieur, sous une lumière tamisée.
Miscanthus sinensis pris dans les glaces du Potager du roi, Versailles, la semaine dernière
Ce qu'il y a de magique en conception de jardin, que ce soit pour aménager une terrasse, refaire un jardin... c'est que le matériau est vivant, les lumières, le sol, la croissance, tout change, tout bouge, tout vit. Ici, la neige de la semaine a enserré avec une grâce incroyable les belles graminées de l'arboretum du Potager du roi. Je ne me lasserai jamais de ce spectacle qui chaque matin recommence, toujours renouvelé.
Arboretum du Potager du roi: focus sur le Fusain de Wilson (Euonymus wilsonii), sous la neige de la semaine dernière
La semaine dernière, pendant que la neige recouvrait peu à peu le Potager du roi, à Versailles, les fruits du fusain de Wilson formaient un beau contraste avec le ciel blanc et le sol immaculé (personne ne s'aventure trop au Fruticetum en cette saison).
Le genre Fusain / Euonymus compte près de 175 espèces d'arbustes, d'arbres et de grimpantes, caducifoliés, semi-persistants ou persistants, poussant surtout dans les forêts et bosquets d'Asie.
L'Euonymus wilsonii est originaire de Chine et a été introduit en Europe par l'anglais Wilson, en 1904, d'où son nom.
Les rares feuilles seront bientôt toutes tombées (c'est un caduc) mais les fruits sont le véritable intérêt automnal de l'arbuste: quelle couleur vive! En fait il s'agit d'arilles, les enveloppes orange charnues que l'on voit développées autour des graines rouge orangé. On connaît mieux les arilles de l'if, cette enveloppe rouge passé que l'on peut manger, elle est très sucrée et délicieuse. Mais il ne fait surtout pas croquer la graine, toxique quant à elle.
Les arilles du fusain de Wilson, un régal coloré en plein automne.
Ce fusain a une floraison peu significative et dénuée de parfum; on le retiendra en revanche au jardin pour sa croissance lente, son port dressé - érigé (on peut ébrancher la base pour laisser passer la lumière), et sa fructification somptueuse à l'automne. Il atteint 2,50 m en dix ans. L'écorce vert foncé est piquetée de jaune, comme on peut le voir ci-dessous. Il est peu courant et se trouve chez les bons pépiniéristes. Quelques beaux spécimens aux Pépinières botaniques de la Preille (Montreuil-Bonnin, département de la Vienne) ou à la Pépinière de Bagatelle, en Sologne.
Port érigé et écorce veloutée
Le genre Fusain / Euonymus compte près de 175 espèces d'arbustes, d'arbres et de grimpantes, caducifoliés, semi-persistants ou persistants, poussant surtout dans les forêts et bosquets d'Asie.
L'Euonymus wilsonii est originaire de Chine et a été introduit en Europe par l'anglais Wilson, en 1904, d'où son nom.
Les rares feuilles seront bientôt toutes tombées (c'est un caduc) mais les fruits sont le véritable intérêt automnal de l'arbuste: quelle couleur vive! En fait il s'agit d'arilles, les enveloppes orange charnues que l'on voit développées autour des graines rouge orangé. On connaît mieux les arilles de l'if, cette enveloppe rouge passé que l'on peut manger, elle est très sucrée et délicieuse. Mais il ne fait surtout pas croquer la graine, toxique quant à elle.
Les arilles du fusain de Wilson, un régal coloré en plein automne.
Ce fusain a une floraison peu significative et dénuée de parfum; on le retiendra en revanche au jardin pour sa croissance lente, son port dressé - érigé (on peut ébrancher la base pour laisser passer la lumière), et sa fructification somptueuse à l'automne. Il atteint 2,50 m en dix ans. L'écorce vert foncé est piquetée de jaune, comme on peut le voir ci-dessous. Il est peu courant et se trouve chez les bons pépiniéristes. Quelques beaux spécimens aux Pépinières botaniques de la Preille (Montreuil-Bonnin, département de la Vienne) ou à la Pépinière de Bagatelle, en Sologne.
Port érigé et écorce veloutée
dimanche 5 décembre 2010
Détour au Château de Vigny (Val d'Oise), sous la neige du Vexin
Façade antérieure du château, depuis la place du village. L'objectif se glisse à travers les grilles...
Au détour d'une petite route traversant le Parc naturel régional du Vexin, entre la visite d'un parc et celle d'une entreprise de compost, quelque part entre Pontoise et Magny en Vexin, je tombais jeudi dernier sur le château de Vigny.
Un ordonnancement très Renaissance française, une certaine rigidité que la neige atténue avec douceur.
Ce style Renaissance tranche avec les châteaux XVII° et XVIII° auxquels je me suis habitué depuis mon début d'exploration du Vexin.
Anciennes douves transformées au XIX° en pièce d'eau.
J'apprendrai plus tard que le château a été le lieu de tournage de plusieurs films, dont Le Capitaine Fracasse (1943), On a retrouvé la septième compagnie, La Fille de d'Artagnan. Rihanna y a aussi tourné un clip vidéo: Umbrella? Non! Sa chanson Te Amo avec Laetitia Casta en 2010...
Construit au XVI°, ce château est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques mais ne se visite pas, il appartient depuis 2001 à une société japonaise. Impossible donc de franchir les belles grilles.
L'église néo-gothique répond au château voisin, bâtie fin XIX° dans un style néo-gothique. Une certaine flamboyance qui rend rapidement nostalgique du style roman...
Pour en savoir plus sur le Parc naturel régional:
Site du PNR Parc Naturel Régional du Vexin français
Au détour d'une petite route traversant le Parc naturel régional du Vexin, entre la visite d'un parc et celle d'une entreprise de compost, quelque part entre Pontoise et Magny en Vexin, je tombais jeudi dernier sur le château de Vigny.
Un ordonnancement très Renaissance française, une certaine rigidité que la neige atténue avec douceur.
Ce style Renaissance tranche avec les châteaux XVII° et XVIII° auxquels je me suis habitué depuis mon début d'exploration du Vexin.
Anciennes douves transformées au XIX° en pièce d'eau.
J'apprendrai plus tard que le château a été le lieu de tournage de plusieurs films, dont Le Capitaine Fracasse (1943), On a retrouvé la septième compagnie, La Fille de d'Artagnan. Rihanna y a aussi tourné un clip vidéo: Umbrella? Non! Sa chanson Te Amo avec Laetitia Casta en 2010...
Construit au XVI°, ce château est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques mais ne se visite pas, il appartient depuis 2001 à une société japonaise. Impossible donc de franchir les belles grilles.
L'église néo-gothique répond au château voisin, bâtie fin XIX° dans un style néo-gothique. Une certaine flamboyance qui rend rapidement nostalgique du style roman...
Pour en savoir plus sur le Parc naturel régional:
Site du PNR Parc Naturel Régional du Vexin français
jeudi 2 décembre 2010
Sous la neige du Vexin, les arbres sont mis à rude épreuve
Sous la neige, aujourd'hui 2 décembre...
Sous le poids de la neige, les tilleuls pluri-centenaires ploient, chutent, comme attirés les uns par les autres. Le réaménagement du parc est en cours, on y travaille... Un travail de titan, passionnant.
Le château depuis la fin de la perspective.
Bonne soirée à chacun.
Sous le poids de la neige, les tilleuls pluri-centenaires ploient, chutent, comme attirés les uns par les autres. Le réaménagement du parc est en cours, on y travaille... Un travail de titan, passionnant.
Le château depuis la fin de la perspective.
Bonne soirée à chacun.
Utile et irremplaçable, la brouette. Sous la neige d'un parc XVIIIème s., Vexin, aujourd'hui
mercredi 1 décembre 2010
Rangs de pommiers sous la neige, Potager du roi, Versailles, hier
Parcelle de collection au Potager du roi, pommiers conduits en treillage, hier sous la neige.
Le 4ème des Onze est la parcelle qui accueille aujourd'hui des pommiers et des poiriers de collection, replantée en 1998. Environ 200 variétés sont réunies ici, choisies selon les critères d'intérêt historique et de qualité gustative. Il en restait encore quelques unes sur pied, gelées par la neige: un REGAL :-)
Ces "Onze" constituaient initialement 11 jardins en creux. Trop sombres et humides, l'administration du potager a réduit le nombre de parcelles à 5, en 1785. D'ailleurs, le 2ème des Onze accueille aujourd'hui quelques oies grasses et des poules! Tout comme le fond du Carré Duhamel du Monceau qui a désormais des moutons brouteurs, un moyen économique de contenir l'enfrichement et d'apporter un peu de vie bucolique au Potager.
Je retourne à ma dégustation de pommes glacées...
Le 4ème des Onze est la parcelle qui accueille aujourd'hui des pommiers et des poiriers de collection, replantée en 1998. Environ 200 variétés sont réunies ici, choisies selon les critères d'intérêt historique et de qualité gustative. Il en restait encore quelques unes sur pied, gelées par la neige: un REGAL :-)
Ces "Onze" constituaient initialement 11 jardins en creux. Trop sombres et humides, l'administration du potager a réduit le nombre de parcelles à 5, en 1785. D'ailleurs, le 2ème des Onze accueille aujourd'hui quelques oies grasses et des poules! Tout comme le fond du Carré Duhamel du Monceau qui a désormais des moutons brouteurs, un moyen économique de contenir l'enfrichement et d'apporter un peu de vie bucolique au Potager.
Je retourne à ma dégustation de pommes glacées...
Staphylea colchica au Potager du roi, hier au Fruticetum
Arbuste de la famille des Staphyléacées, le Staphylea colchica égayait hier ma visite du Fruticetum du Potager du roi par ses fruits en forme de vessie, trilobés, retombants fièrement devant le dôme de St Louis à l'arrière-plan. Originaire du Caucase, cet arbuste pousse dans les sous-bois et les fourrés des régions tempérées septentrionales. D'où sa rusticité à -20°C, que les -5°C de ce matin ne mettent guère encore à rude épreuve...
Les fleurs blanches parfumées sortent au printemps et sont suivies de fruits blanc-vert, qui virent peu à peu à l'ocre passé, en fin de saison (photo). L'arbuste est vigoureux et peut atteindre 3 à 5 mètres de hauteur et d'étalement.
Pas d'ennemis et de maladies : solidité assurée! D'où sans doute sa nomination à l'Award of Garden Merit de la RHS (Royal Horticultural Society).
A planter au soleil ou à mi-ombre, en sol frais bien drainé.
Bonne soirée enneigée!
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