mardi 14 juin 2011

Profusion de géranium. Balcon du Péloponnèse, mai dernier


On a souvent tendance à rejeter en bloc les géranium, trop achetés, trop plantés, trop vite gelés.

Qui n'a pas en tête ces maisons qui rivalisent chacune à coup d'engrais et de rachat permanent de geranium lierre pour fleurir les balcons...
Mon prof d'écologie les appelle les "stakhano du Pelargo". Le paysagiste Bernard Lassus préfère lui le concept d' "habitants paysagistes", où la notion de jardin de devant (le "front garden" de nos voisins d'outre-manche) prend tout son sens : on décore (car c'est le mot) son jardin non pas tant pour soi que pour les autres.

Un jardin pour attirer l'attention, en quelque sorte.

Ici, en Grèce, il y a quinze jours.
Un balcon d'une maison de ville, flanqué de Pelargonium rouge et de leurs pots brique, où quelques touches de blanc essaient tant bien que mal d'émerger.
On voit d'ailleurs qu'ici la nature aime à se nicher dans les gouttières : on aperçoit au-dessous du balcon les feuilles violet foncé d'une Tradescentia (la "misère" en vernaculaire). C'était un soir où les hirondelles menaient un ballet somptueux et me faisaient lever les yeux.

L'objectif est atteint : attirer les regards.

2 commentaires:

  1. Se promener dans votre jardin-blog est un vrai bonheur du jour. Je l'ai découvert grâce à votre message laissé sur un post de mon blog " mes couleurs du temps" dont je vous remercie. Vous faites un métier de rêve, vous travaillez dans des paradis. Les géraniums m'ont toujours plu, plante modeste de mon enfance provençale. Fleur précieuse à Marcel Proust qui la rattachait à la volupté, à l'extase solitaire. Je viendrai visiter vos jardins souvent.

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  2. Merci beaucoup de votre visite Sébastien Paul. Oui c'est un métier de rêve, je confirme !
    Quelle chance d'avoir grandi en Provence, région que j'adore et dont la flore me passionne.
    A bientôt
    Gabriel

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