vendredi 22 juillet 2011

Cap sur la Bignone (Campsis radicans)

Cosmopolite, que sa quo ?


Cosmopolite (dictionnaire de l'Académie française, 9ème édition) : XVIe siècle, emprunté du grec kosmopolitês, « citoyen du monde, cosmopolite ».
[En parlant d'une collectivité hum. ou d'une chose créée par l'homme] Qui rassemble des personnes ou des éléments de plusieurs pays du monde. Foule, port, quartier, ville cosmopolite. Une macédoine cosmopolite aussi diverse que Jérusalem au moment de la Pentecôte (Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p. 277).

D'où l'intérêt permanent de rapporter ce que je vois dans les pays, jardins, villes que je visite... Comme André Kertész, un des photographes dont j'admire le travail : la photographie comme un journal intime en images.

Au coeur du système floral de la Bignone et de ses larges entonnoirs saturés de couleurs.

Aujourd'hui, après une semaine encore bien intense : cap sur la Bignone. Une campsis radicans (famille des Bignoniacées) classique, dans un jardin somptueux de Sologne où j'ai passé le week-end. On l'appelle aussi Bignone à grandes fleurs. L'objectif macro agrandit encore les rapports d'échelle et on rentre dans un monde invisible à l'oeil nu ou presque : magique.

A l'assaut des façades.

Cette vigoureuse grimpante est caduque, certes, mais quelle force florifère ! Elle élève ses fleurs orange vif rouge tout l'été, en forme de panicules terminales plus ou moins retombantes (ici sur la photo on les voit jeunes et vigoureux : ils se dressent vers le ciel), malheureusement non odorifère mais épanouies de juillet (voire juin) à octobre.

Pour revoir une autre Bignone toute aussi somptueuse mais plus frileuse :
A Porquerolles l'été dernier.

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