Parc de la Colombière, Dijon, la semaine dernière.
Il fera 38°C ce jour-là, mais comme ne le laissent pas présager les couleurs automnales des feuilles de marronniers déjà à terre, l'été est donc bien là.
C'est seulement une espèce précise de marronnier qui est touchée en France depuis plusieurs années, et plus largement en Europe occidentale; le problème c'est que c'est la plus plantée (Aesculus hippocastanum), celle qu'on retrouve dans les grands parcs urbains et le long des nombreux alignements haussmanniens à Paris.
La mineuse, puisque c'est son nom (en latin Cameraria ohridella), hiverne l'hiver dans les feuilles tombées au sol et se reproduit en plusieurs cycles durant le printemps et l'été, sur les feuilles nouvelles cette fois, provoquant nécrose et dessèchement prématuré des feuilles.
On privilégie maintenant d'autres espèces de marronniers, quand on ne préfère pas encore remplacer le marronnier par d'autres genres botaniques. Affaire à suivre.