lundi 28 février 2011

Un rêve d'été. Ville d'hiver, Hyères, l'été dernier.

Aujourd'hui cours à Versailles sur la naissance du jardin à l'anglaise et son développement en Europe. Passionnant.
Cependant, le joli soleil matinal a vite fait la place à une bruine quasi verglacée, nous replongeant non sans difficulté dans les affres du climat de novembre ou décembre, enserrant le Potager du roi dans une atmosphère qui appelait plus à la fuite vers un bon feu de cheminée que vers la contemplation des nombreux bourgeons qui débourrent...

Du coup, je m'évade encore ce soir et atterris à Hyères, dont j'ai parlé à plusieurs reprises sur ce blog, dans un jardin bordant des immeubles n'appelant eux qu'à une chose, la contemplation et le repos, sous une chaleur de plomb. Souvenir d'un été autrement plus ensoleillé...

dimanche 27 février 2011

Panier gourmand pour déjeuner de soleil



L'heure est à la gourmandise, une gourmandise estivale, loin des légumes racines dont l'hiver nous a régalés, une gourmandise pleine de couleurs saturées, d'odeurs de grillades, des grimpantes parfumées le long du potager, de condiments séchés au soleil... et de ces beaux petits légumes.
Je joue avec les photos de mon disque dur pour jouer avec les saisons et m'évader un peu.

Aujourd'hui j'ai planté un Prunus incisa 'Kojou no Mai', une belle façon de clôturer la semaine. Bonne fin de wkend à tous.

samedi 26 février 2011

Off limits...

And a great THANKS to all visitors from many countries that visited my blog today. I feel that photography and landscape are of worldwide interest, given the variety of bloggers sharing comments and visiting here and other blogs throughout the web.
A special thanks to the French, Belgian, American, Canadian, Portuguese, Moroccan, Ivorian, Hungarian, Australian, Algerian, Colombian & Italian visitors that came here today :-)

And a special mention to Edith, Masha, Karin, Carol, Jean, Shyrlene for your constant support, directly coming from your sunny american gardens !

Merci à chacun.

Nerium oleander in Nice.

Jardins de Kerdalo, escapade en Bretagne nord mardi dernier.

Panorama depuis la terrasse.

Ce jardin est né des hasards de la révolution bolchevique, contraignant les Russes blancs à émigrer, comme ce Prince Wolkonsky qui quittera Saint Pétersbourg pour Saint Cloud (aux portes de Paris).

Au bord de la pièce d'eau, vers le Manoir.

Quand son jardin de Saint Cloud sera devenu trop petit (Charles de Noailles l'avait fait rentrer à la Dendrology Society et lui envoyait ses boutures issues de sa propriété de Grasse), il achètera une ancienne ferme, aujourd'hui un manoir absolument divin, au bord du Jaudy, au nord-ouest de Saint Brieuc et juste aux portes de Tréguier.

Jeu de calades et de gazon sur la terrasse basse.







Le jardin a été conçu un peu comme ceux de Varengeville sur mer, où les valleuses creusant le paysage forment des scènes en succession, comme au Bois des Moutiers. Ici des plateaux successifs reliés par des restanques ou des allées déclives permettent d'embrasser la topographie du lieu avec à chaque fois des scènes très différentes. Poétiques ici, mystérieuses là.


Dicksonia antarctica (la fougère arborescente juste derrière) et Camellia japonica en beauté!


Aquatiques encore ailleurs, forestières, champêtres, méditerranéennes, il y a beaucoup d'endroits qui appellent la mélancolie, la réflexion, l'attention... et suscitent à chaque fois des sens différents.

Les petites réglisses de bois (Polypodium vulgare) à l'assaut des toits d'ardoise.

On aurait pu penser que la période n'était pas encore optimale pour le visiter, bien au contraire!



J'ai cependant été frappé par l'absence de vie faunistique. Peu d'oiseaux, des grenouilles en très mauvais état dans la pièce d'eau (un
rejet de produit phytosanitaire sur les parcelles de pâture amont? des bords trop lisses qui les empêchent de remonter?). Un point à améliorer en tout cas.



En tout cas, probablement un des plus beaux jardins de Bretagne, où la maison vaut à elle seule le détour, outre les très belles essences végétales qui la sertissent. Attention, le jardin est actuellement au repos et ne rouvre ses portes qu'en avril. Bon samedi !

jeudi 24 février 2011

Coup de coeur végétal, le Grevillea X semperflorens

Des fleurs tout en délicatesse pour cet arbuste de bord de mer.

Peu de temps pour blogger depuis la Bretagne mais avant d'en partir je mets en avant cette fleur de Grevillea X semperflorens que j'avais croisé au Jardin botanique du Cap d'Antibes l'été dernier. Un genre de la famille botanique des Protéacées aux fleurs absolument divines. Le fin feuillage est persistant et cet arbuste sera impeccable dans un massif en terre humifère et acide.

A bientôt!

mercredi 23 février 2011

Escapade bretonne...

Quelques jours en Bretagne : pas d'articles cette semaine...
A très vite pour d'autres aventures végétales, notamment au Jardin de Kerdalo (Bretagne nord), une splendeur parcourue hier.

samedi 19 février 2011

Golfe du Morbihan, lichen et autres halophytes des rivages.

Végétation halophyte sur les rivages près de chez moi, en Bretagne sud.

L'alternance des marées dans le Golfe du Morbihan forme des vasières littorales; en bas de celles-ci c'est l'espace de la "slikke" (du néerlandais signifiant boue); la partie haute est quant à elle appelée "schorre" (toujours du néerlandais "terrain d'alluvions") - hommage appuyé à mon prof préféré de Botanique à l'ENSP.

Sur ces schorres se développe une végétation halophyte: adaptée aux milieux salés. Ici, lichen aux beaux reflets dorés et, plus buissonnant, un Halimione portulacoides , de la famille des Chenopodiacées (Obione faux pourpier en vernaculaire), une plante à la reproduction hydrochore : dont la dispersion des graines se fait par l’intermédiaire de l’eau. Une adaptation type aux conditions du milieu. Chapeau bas.

Le Golfe au petit matin, à pleine mer.

jeudi 17 février 2011

Coup de coeur végétal, le Bauhinia variegata ou Arbre aux orchidées

Au Jardin botanique du Cap d'Antibes, il y a quelques mois.

Après le Flamboyant d'Hyères, (posté la semaine dernière), direction quelques dizaines de kilomètres plus loin. Après le Var, les Alpes-Maritimes, au Jardin botanique du Cap d'Antibes, géré par l'INRA.

Découvrons d'un peu plus près ce genre.

- Nom latin: Bauhinia variegata
- Nom vernaculaire: Arbre aux orchidées.
- Famille botanique: dépend des ouvrages, Papilionacées / Caesalpinacées.
- Catégorie: arbre caduc très intéressant pour ses fleurs d'orchidées, à cinq pétales irréguliers. Feuilles alternes, simples et souvent à deux lobes.
- Lieu de prise de vue: Cap d'Antibes, par un matin d'un ciel marine.
- Pays d'origine: ce sujet provient d'Inde mais le genre en vit dans les forêts et prairies des régions tropicales et sub-tropicales.
- Zone de plantation: attention, rusticité limite, minimum 7°C. A cultiver en serre chaude si on ne se trouve pas dans la zone de l'oranger...
- Forme végétale: le B. variegata atteint 8 à 12 mètres en hauteur et sa couronne atteint 3 à 8 mètres de circonférence.
- Floraison: de l'hiver à l'été, courtes grappes terminales composées de fleurs de 8 à 12 cm de diamètre.
- Conditions de culture: au jardin tropical, à planter en plein soleil dans un sol riche frais et bien drainé.

Les sujets aperçus ici et à Serre de la Madone (Menton) sont vraiment à ne pas manquer, c'est d'une grâce incroyable.

Site de l'INRA Villa Thuret, Cap d'Antibes, Alpes Maritimes, France.

mercredi 16 février 2011

Domaine de Grand Trianon, Versailles. Morne après-midi d'hiver dans un jardin régulier...

Refuge intime entre Cour et forêt


Aujourd'hui il y régnerait sûrement une atmosphère plus pré-printanière, cependant ma dernière visite remonte au tout début du mois, quand l'hiver le plus rigoureux sévissait encore en Ile de France, sans astre solaire ni clémence des températures.

Le jardin abrite le Grand Trianon, élevé par Jules Hardouin Mansart en 1687 sur l’emplacement du « Trianon de Porcelaine » que Louis XIV avait fait construire en 1670 pour y fuir les fastes de la Cour (pourtant pas si loin...) et y abriter ses amours avec Mme de Montespan. On sent fortement l'influence italienne sur l’architecture, faite d'un palais d'un seul niveau, joignant une belle cour et un somptueux jardin.

Une leçon de perspective.

Riche palette des gris, esthétisme végétal hivernal, rigueur des topiaires, symétries parfaites, perspective atmosphérique jusqu'aux coteaux de Satory à l'arrière-plan... Le domaine de Grand Trianon est passionnant à plus d'un titre, outre qu'il sert de splendide écrin à un ensemble de bâtiments parmi les plus raffinés du Château de Versailles.

Fait intéressant, le « Trianon de Marbre » fut entouré, dès sa construction, de plusieurs dizaines de milliers de vivaces et tubéreuses (on se replongerait volontiers dans une promenade de cour, embaumés de fard et des fragrances des fleurs!). Ces plantes étaient enterrées en pots pour pouvoir être changées dès la fin de leur floraison : le spectacle était renouvelé tous les jours, dans un hymne à la floraison impérissable.
D'ailleurs les bâtiments ne sont qu'un prétexte au jardin : l'architecture est toute entière tournée vers les jardins. Voilà un ordre qui me plaît !

Depuis la galerie principale, l'architecture s'ouvre sur l'espace et donne à voir vers le domaine. Un "Petit palais de marbre rose et de porphyre avec des jardins délicieux" (Mansart).

dimanche 13 février 2011

Revoir l'émission Côté jardin d'hier. Balade à Villefranche sur Mer et à Paris.

La rade de Villefranche sur Mer, juste après Nice en longeant la moyenne Corniche, par un petit matin de septembre dernier.

L'émission Côté Jardin d'hier sur France 3 est intéressante à mes yeux à deux points de vue:

- elle nous emmène chez un spécialiste des renoncules à Villefranche sur mer. Dommage que le tournage ait eu lieu un jour de grisaille, on voit à peine la Méditerranée depuis les parcelles. Mais on en apprend plus sur cette Renonculacée, notamment sur ses conditions de culture.

- elle part ensuite installer ses caméras dans le XII° arrdt de Paris, à... 50 mètres de chez moi : deux ébénistes viennent d'installer au jardin partagé de la rue de Citeaux une ruche. Un travail d'orfèvre en bois de robinier qui sera bientôt colonisé par les abeilles, chassées des campagnes de monoculture à herbicide et qui trouvent refuge en ville : on y apprend que les rendements en ville sont 5 fois plus abondants que dans les espaces agricoles...

Butinage en règle sur un rhododendron, chez moi en Bretagne.


Voir l'émission

samedi 12 février 2011

Derniers rayons sur la Grille du Roi. Potager du roi, Versailles, décembre dernier.

Toujours fermée, la grille royale ne laisse passer que les rayons du couchant...

Cette grille somptueusement refaite il y a peu est située Allée du roi, en contrebas de l'orangerie du Château. C'est par là que Louis XIV passait pour venir inspecter avec sa Cour rapprochée la culture de ses concombres et ses fraises forcées par les équipes du génial La Quintinie, son chef jardinier, fin XVII° siècle.

Aujourd'hui, elle est constamment fermée, sauf à 8h le matin quand passe subrepticement la moto d'un des jardiniers qui en a la clef (le chanceux). Le reste du temps, elle marque la douce séparation entre deux administrations qui ici se tournent le dos: d'un côté le Ministère de la Culture (dont dépend le Château de Versailles) et de l'autre le Ministère de l'Agriculture, dont dépendent le Potager et mon école, qui y a ses locaux. Alors les 10 millions de visiteurs annuels au Parc en face, avec ses bosquets, ses fontaines, son Grand Canal, ne sont plus que 30 000 ici, laissant à ces 9 hectares de cultures fruitières et maraîchères d'exception une quiétude optimale pour étudier... et savourer le plaisir de fréquenter des lieux aussi chargés.

Là, on voit les rayons du couchant qui caressent les hautes branches des platanes centenaires bordant la Pièce d'Eau des Suisses et les dorures de cette porte monumentale.

Allez, encore quelques mois pour en profiter avant le diplôme !

Un peu plus sur l'histoire du Potager du Roi

vendredi 11 février 2011

Vacances romaines... suite. Room with a view!




Poursuite de ma petite escapade romaine, alors que le printemps était de retour à Paris cet après-midi, avec une douceur des plus iconoclastes : 17°C! J'avais publié en début de semaine un peu de linge qui sèche, toujours dans la ville éternelle, ici, au pied d'une église d'un superbe ocre.

Ce soir, je continue à lever mes yeux pour me percher dans ce jardin sur les toits. A l'inverse d'une terrasse tropézienne où la devise est "pour vivre heureux vivons caché" (un muret haut cache la vue mais aussi les vis-à-vis), cette "room with a view" débordait, se montrait à tous, attirant les regards, fièrement.

La façade néo-classique bien ordonnancée semble condamnée par les grimpantes. Les fenêtres et la cheminée du dernier étage sont déjà presque recouvertes. J'adore cette poésie et cette reconquête végétale en pleine urbanité.

Continuons à fleurir nos balcons et à investir la moindre parcelle pour y mettre de la vie. Après ce manifeste paysagiste, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon week-end!

Escapade estivale à Palma. Palais royal de La Almudaina



Petit souvenir d'architecture maure et de jardin d'un palais somptueux, lors de mon dernier séjour à Majorque.

Ce monument est un ancien palais musulman devenu résidence des monarques de Majorque au XIIIe siècle. Son nom veut en fait dire "citadelle hors des remparts".

Le palais actuel est le résultat de la transformation de l’alcazar musulman dont la construction a débuté fin XIII°s. Le monument consiste en une grande tour rectangulaire, qui abrite le palais du Roi, le palais de la Reine, une salle appelée Tinell, la chapelle royale et les cours intérieures. À l’intérieur, la décoration est incroyable, particulièrement les diverses tapisseries et le mobilier issu de différents monuments historiques.
Le monument est aujourd’hui utilisé par le Roi en tant que résidence pour les cérémonies officielles tenues l’été.

En attendant, les vues que cette galerie couverte offre vers la baie de Palma sont à couper le souffle, tandis que le jardin à ses pieds regorde d'oiseaux, de bougainvillées, d'orangers et de palmiers Phoenix canariensis taillés en boule. Une splendeur maure : les jardins arabo-andalous n'ont décidément rien à envier aux jardins réguliers de Le Nôtre.

jeudi 10 février 2011

C'est encore de saison, les perce-neige

Nappe de perce-neige dans la maison de famille, ouest des Yvelines, il y a deux semaines.


Encore quelques semaines pour observer les petits Amaryllidacées précoces du jardin, les perce-neige ou Galanthus. Chaque fleur est portée par un bulbe unique. On aperçoit les petites feuilles basales rubanées au pied des pédoncules courbés (ceux qui portent la fleur).

Ces vivaces bulbeuses encore appelées "nivéoles" aiment la mi-ombre, les sols humifères, bien drainés, ne séchant pas trop en été. Bien installés, la nappe s'étend peu à peu, année après année. On peut s'amuser à diviser les touffes après la floraison, dès que les feuilles se mettent à jaunir.

On en recense 19 espèces, originaires de l'Europe de l'Ouest à l'ouest de l'Asie, dans les zones boisées d'altitude et dans les lieux rocheux.

mardi 8 février 2011

Coup de coeur végétal, le Sesbania punicea ou le bien-nommé Flamboyant d'Hyères

Aperçu lors de mon stage aux pépinières Rey à Hyères, en novembre dernier, le Sesbania punicea.

Arbuste de la famille des Fabacées (légumineuses), qu'on reconnait à ses fleurs papilionacées, justement. Là, il est en culture sous serre, car originaire des rives des torrents et des terrains humides des régions tropicales et subtropicales du sud du Brésil, du nord-est de l'Argentine et de l'Uruguay.

Ses fleurs rouge pourpré apparaissent en été, de juillet à septembre, en grappes retombantes et abondantes, à l'aisselle des feuilles. La culture sous serre est trompeuse, ici les fleurs sont encore présentes en novembre... La région veut aussi ça, c'est clair, d'où son nom!

Attention, rusticité limite : pas en-dessous de 0°C, donc à privilégier pour le bord de mer méditerranéen protégé et bien exposé, sinon en serre ou véranda.
Le Sesbania grandiflora, lui, est encore moins rustique: pas en-dessous de 5°C.

Idéal donc pour jouer les robinsons exotiques, il atteindra 2 à 4 mètres, d'un port plutôt étalé.

lundi 7 février 2011

Hydra et l'Odyssée... Ulysse dans les orangers

Merveilles du climat et de l'architecture méditerranéenne...

Ce soir, envol pour Hydra, une des petites îles charmantes qu'on avait atteint en une journée de bateau depuis Nauplie. Située dans le Golfe saronique, Hydra fait face au Golfe d'argolide. De rares anses ponctuent le littoral, sinon caractérisé de hautes falaises battues par la mer. De rares plages.... donc de rares touristes! Refuge de tranquillité donc.
Cette maison a été un coup de coeur.

Une végétation méditerranéenne thermophile (bougainvillées, orangers) qui contraste avec le blanc immaculé des murs chaulés; les palmes d'un dattier des canaries (Phoenix canariensis) que la brise marine berce avec rythme... et la promesse d'un ouzo bien glacé en voyant le couchant devant la mer Egée.

dimanche 6 février 2011

Vacances romaines...

Rome éternelle.... et ses éternelles lignes de linge qui décorent les façades des belles églises ocres et découpent le ciel des rues.

Week-end studieux, lumière parisienne peu photogénique, occasion de ressortir des photos de mes dernières vacances romaines. Bonne fin de wkend !

samedi 5 février 2011

Cimetière marin de St Tropez, camaïeux de brique

Chapelle du cimetière marin, harmonie des formes et des couleurs...

Août dernier, la baie de St Tropez est sous le mistral.

On aperçoit à peine la Méditerranée déchaînée derrière les Tamaris.
On dirait que le toit de la chapelle a été fait avec les pots des fleurs...

Ce cimetière est en contrebas de la citadelle, au lieu dit "Roqueplane", sur le chemin qui mène à une petite plage privée que j'adore. On y aperçoit les vinyles qui fleurissent sur la tombe d'Eddie Barclay, mais surtout les myrtes, lauriers rose et autres orangers qui y poussent en pleine terre avec bonheur.

Coup de mistral et mer outremer...

vendredi 4 février 2011

Forêt de Chantilly. Magie des allées sous la neige mais vers où aller?



Choix cornélien, laquelle prendre: la rectitude, la certitude, la raison? Ou les chemins de traverses, l'inconnu, l'inattendu?

Balcons parisiens, le feuilleton se poursuit. Treille muscate en plein Marais.

Septembre dernier, en levant les yeux dans une petite rue du Marais.

Paris regorge de beaux appartements, mais où sont les jardins?
Perchés!

jeudi 3 février 2011

Vieux Nice, cours Saleya. flash back estival...

Cours Saleya au couchant, août dernier.

Des couleurs ocres, des ciels saturés, la Côte d'Az'.
Pour faire passer plus vite l'hiver?

mardi 1 février 2011

Grand Canal sous les glaces, Apollon refroidi. Parc de Versailles en Sibérie, cet après-midi.

Le Grand Trianon bordé de pièces d'eau et de gazon, désert, balayé par les vents glacés.

Aujourd'hui, journée de visite du parc de Versailles côté technique. Thème de la journée, le traitement des limites ou comment les concepteurs du parc ont envisagé les transitions entre les espaces, le bâti et les végétaux, les espacements, les emmarchements...

Au bord du Grand Canal pris sous les glaces.

De quoi penser plus à la Sibérie qu'au génie créateur du roi soleil et de Le Nôtre... il suffit pour s'en convaincre de voir le Grand Canal entièrement gelé. Les étalons d'Apollon dont on aperçoit le Bassin juste au-dessus essaient tant bien que mal de jaillir hors de l'eau glacée, nargués par les délicates mouettes qui se gaussent des caprices du climat.

La statuaire est emmitouflée, le parc au ralenti, la végétation en dormance et nous, mètres et calepin en poche, affrontons les éléments autant qu'on le peut!