lundi 10 janvier 2011

Eloge de la statuaire au jardin. Château de Versailles & Potager du roi, cet après-midi.

Depuis la terrasse plein sud bordant les figuiers et les fruitiers en espaliers. Potager du Roi, Versailles, cet après-midi entre deux cours.

Ah la statuaire au jardin. Immense sujet!

Ici, celle d'Auguste Hardy (1824-1891), nommé responsable du domaine de l’Institut national d’agronomie en 1849 qui comprenait à l'époque le potager de Versailles. Après l’abandon en 1850 de cet institut, il est maintenu à la tête du Potager qu’il développera et accompagnera jusqu’à sa mort. Il a également accompagné la création en 1874 de l’Ecole nationale d’horticulture, avant que l'Ecole du Paysage ne prenne sa place dans les locaux pluri-centenaires qui nous accueillent aujourd'hui.

Ici comme ailleurs, la statuaire crée un lien explicite entre le bâti et les jardins. Les registres iconographiques sont aussi vastes que l'est l'imagination des souverains ou des propriétaires de domaines: le monde des fleurs, des fruits, de la cuisine, celui de la mythologie, de la guerre... un registre infini au service de celui qui les place et de l'esprit des lieux, par un réseau d'images et de représentations, d'ailleurs souvent en lien avec d'autres pièces du jardin ou des bâtiments.

Les Cent Marches menant à l'aile sud du château du roi soleil, un matin avant les cours. Magnificence des statues sur les arêtes du bâti.

Je vais bientôt mener une étude sur le parc du château de Versailles, ce sera l'occasion de développer un peu plus sur Apollon, la gloire du dieu solaire et autres registres tissés par la statuaire!


Bonne soirée.

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