Salade de fleurs aux Philippines, février dernier

Voyages, voyages...

Dernier jour de stage aujourd'hui à Cannes, retour à Paris après-demain.
L'occasion de continuer encore à voyager un peu autour du végétal, de la couleur, de l'exotisme, du cosmopolitisme... Cap sur l'Asie.


Salade de fleurs, Philippines, février dernier

Là, un souvenir culinaire et esthétique hors norme, dans une ferme bio d'une petite île des Philippines. Où les fleurs font office de légumes, le miel d'assaisonnement et la gentillesse de coutume quotidienne.

Palmier tropical au Jardin botanique d'Amsterdam

Petit clin d'oeil aux palmiers du Midi de la France que je vois tous les jours, cette fois un Licuala grandis croisé il y a quelques mois dans les serres tropicales du jardin botanique d'Amsterdam, histoire de varier les plaisirs... Ce jardin est d'une richesse végétale vraiment intéressante, dommage que le week-end passé là-bas fut si court.


Licuala grandis, Palmier cuillère, serre tropicale du Jardin botanique d'Amsterdam, se dressant au-dessus d'un fougère

Ce "palmier cuillère" est un palmier originaire de Vanuatu introduit en Polynésie française et dans d'autres îles d'Océanie. Ca me rappelle mon enfance en Nouvelle Calédonie (sauf que je n'ai aucun souvenir précis de ce palmier là-bas)! Il fait partie de la famille botanique des Arécacées, famille des palmiers comme
- le cocotier cultivé, genre Cocos
- les palmiers à huile, genres Elaeis et Orbignya
- le palmier-dattier, genre Phoenix (plus courant ici dans le sud méditerranéen!)
- le palmier à raphia, genre Raphia (un ami qui revient de Madagascar y en vu de superbes)
- les palmiers à sucre, genre Caryota et Arenga


Palme de Licuala grandis (Palmier cuillère), serre tropicale du Jardin botanique d'Amsterdam

Le Licuala grandis est un Palmier tropical de sous-bois, qui nécessite toute l'année pas mal de chaleur (10° à 15° minimum) et d'humidité.

J'ai adoré la silhouette des palmes, originales car non divisées et dentelées, qui accrochent particulièrement bien la lumière. Ces éventails tropicaux seront à aller voir sur place, la prochaine fois, dans leur écosystème d'origine. Occasion aussi de découvrir un pays que je ne connais pas, le Vanuatu.

Pin d'Alep, sentier du littoral entre La Londe les Maures et le fort Brégançon

Face à Porquerolles, ce matin, le long du sentier littoral au niveau de La Londe les Maures. Comment se lasser de ce spectacle? Le vent s'est complètement calmé durant la nuit, l'eau a tronqué sa robe bleu marine d'hier pour revêtir sa transparence habituelle...


Pin d'alep. Sentier littoral Salins d'Hyères - Bormes les Mimosas via le fort Brégançon. Là, entre la plage de l'Argentière et la plage du Jardin (la biennommée!)

L'eau était un peu fraîche mais tellement agréable :-)

Force 7 à Saint Tropez samedi: couleurs saturées par le mistral

Le vent n'a pas molli de la journée...


Le golfe de Saint Tropez depuis Sainte Maxime, en face : mer démontée et moutons à foisons!

Depuis Sainte Maxime, le golfe de St Tropez est tout moutonneux, les bourrasques de mistral atteignent force 7. Le scooter est complètement déporté, j'avoue que je n'ai jamais vu autant de vent.


On ne le présente plus, le clocher de l'église de l'Assomption. Le linge sèchera vite ce jour-là...

Le ciel restera bleu marine toute la journée, comme la mer. Les couleurs sont saturées comme j'aime, ici, d'autant que le paysage s'y prête: toitures, volets, portes, clochers, linge qui sèche, tout accroche merveilleusement la lumière.


Plage des Graniers, le calme après la tempête... Juste récompense!

De Cannes à St Tropez en scoot' samedi matin: halte aux étangs de Villepey, Fréjus

La route entre Cannes et St Tropez hier samedi a été plutôt tonique: le mistral soufflait à force 7... Le scooter en aura vu, du pays : 5000 bornes depuis juin dernier! Le massif forestier de l'Estérel est toujours aussi splendide, mais j'aurais volontiers préféré moins de bourrasques...

Petite halte pour souffler (si je puis dire) à mi-chemin: juste avant la petite commune de St Aygulf, après une belle route bordées de gros pins parasols qui vient de Fréjus, les étangs de Villepey offrent leur étendues aquatiques, étincelantes avec le soleil du matin.


Etangs de Villepey, Fréjus, samedi matin 28 août, depuis la route pour St Trop' (j'ai pu me frayer un chemin parmi les roseaux sauvages...). A l'arrière-plan, le massif des Petites Maures

Les Étangs de Villepey forment une des rares lagunes entre la Camargue et l’Italie : 260 hectares d’un milieu naturel exceptionnel. Ca me change de ma côte cannoise sururbanisée! Ici se développent une faune et une flore particulières aux zones humides, dont on voit ici les roseaux (Phragmites communis) au premier plan.



Le massif des Petites Maures, à l'arrière-plan des Etangs de Villepey

260 espèces d’oiseaux ont été observées sur les étangs. Les périodes les plus propices à l’observation sont les migrations : mars et début septembre. Là, malheureusement, rien aperçu.


Juste de l'autre côté de la route, la baie de St Raphaël. Force 7 ce matin-là: le palmier n'a qu'à bien se tenir... Ses palmes sont complètement déstructurées! A l'arrière-plan, le massif de l'Estérel, particulièrement dégagé ce matin-là grâce au mistral

Allez, je réenfourche le scooter... Plus que 30 km avant St Tropez :-)

A trois jours de la Pleine lune, samedi soir dernier, dans le vignoble de La Londe Les Maures (83)

Par cette même soirée (voir mon billet précédent sur le Clos Mireille à la tombée du jour), toujours dans le vignoble de La Londe les Maures.

Nous étions à trois jours de la Pleine lune, phase qu'on appelle aussi "lune gibbeuse". Les hautes silhouettes des arbres découpaient le ciel et rendaient hommage à l'astre de la nuit. J'aime cette heure où tout se calme, où les odeurs montent, où les chouettes seules animent les lisières de leurs doux cris.


Silhouettes arborées et calme clair de lune, samedi soir dernier 21 août, vignoble de La Londe les Maures (Var)

J'aime cette heure où les fées sortent des bois...
Très bon week-end à chacun !

Déclaration d'amour végétale, Nice, Promenade des Anglais, il y a quelques jours

En haut de la colline du chateau, sur les hauteurs du Vieux-Nice et face à la Prom', les amoureux d'un soir scellent leurs amours sur les feuilles d'Agave, sous le regard bienveillant de la baie des Anges...


Pour donner du piquant à l'Amour!

De retour à terre, le Clos Mireille au crépuscule, La Londe les Maures, samedi soir dernier

Les rangs de vigne du Clos Mireille s'étalent langoureusement jusqu'à la mer, en contrebas de la parcelle, proche du fort de Brégançon. Les fragrances montent avec ce crépuscule qui avance, à cette heure délicieuse entre chien et loup: la terre du vignoble, l'herbe fauchée... Quel délice!
Il est 20h30, on voudrait arrêter le temps et faire que cette soirée dure bien longtemps...
On comprend que ce terroir si particulier alliant schistes du bord de mer et micro-climat dominé par les embruns donne de si bons vins.

Ne restait plus qu'à honorer Bacchus...


Clos Mireille (Domaine d'Ott) à la tombée du jour, samedi dernier, avec les ombres magiques de Porquerolles en arrière-plan, derrière les pins

Ombres portées, Porquerolles, samedi dernier

Ils sont partout, les palmiers, même sur les murs des jolies maisons de Porquerolles...


Ombre portée de Phoenix canariensis (dattier des Canaries), Porquerolles, samedi dernier

Pique-nique à Porquerolles, entre baie d'Hyères et Grande bleue, samedi dernier

Baie de la plage Notre-Dame, île de Porquerolles, samedi dernier

Les prises de vue se passent de commentaires!!

Quand j'étais en train de tailler les buis cet après-midi, j'avais le turquoise de la baie en tête et ce moment hors du temps samedi dernier, ça suffisait pour me transporter très loin...
Un samedi placé sous le signe d'Epicure, décidemment très présent cet été.


Ambiance Côté Sud. presque Côté Tropiques, d'ailleurs...



Ne restait plus qu'à savourer... entre cigales, produits locaux, un bon rosé et une bonne compagnie: que demander de plus?

Pirogue à balancier, île de Balicasag, Philippines

Allez, un peu d'eau turquoise de bon matin alors que le soleil joue avec les nuages ce matin à Sophia...


vers l'infini, pirogue à balancier, île de Balicasag (Bohol), Philippines, février dernier

La Sainte Victoire dans le style de Cézanne

La Provence qui m'accueille depuis quelques mois m'inspire. Renoir, Cézanne... les maîtres sont tout près. Il faudra d'ailleurs que je poste un article sur le musée Renoir que j'ai récemment visité, à Cagnes.



En attendant, cap sur la Sainte Victoire, particulièrement inspirante pour ma boîte à aquarelles : les odeurs, la végétation à perte de vue, la vue imposante du relief...
Bonne soirée !

Escapade au Jardin du Palmier à Porquerolles (nouvellement appelé Jardin Emmanuel Lopez), samedi matin dernier

Sitôt arrivé du continent, cap sur ce jardin à quelques encâblures du port, en plein village de Porquerolles. Tout d'un coup la foule qui débarquait du bateau il y a 2 minutes a complètement disparu, place à la quiétude d'un jardin d'un hectare complètement désert, juste traversé par un petit chat adorable. il faut croire qu'on préfère le scooter des mers et la frime à la flore...

Un jardin presque caché, à la frontière ouest du village, qui abrite des végétaux typiques du Bassin méditerranéen, des végétaux naturalisés et des spécimens de flore exotique que je retrouve souvent dans les jardins des villas des Alpes Maritimes dont je m'occupe.

En route pour la visite...


Ci-dessus: au croisement d'allées, une belle sculpture en bronze patiné avec comme emblème un volatile qui finit ici son vol, dans cet endroit paisible.
A droite, cactus raquettes (figuier de barbarie, du genre Opuntia)


Ci-dessus, Méditerranée sur fond d'exotisme. Lavandula allardi, Jacobinia suberecta, Dracaena.


Ci-dessus et dans le sens des aiguilles d'une montre: jardin d'essai, dans un esprit arabo-andalou, Armoise arborescente (Artemisia arborescens), pergola et pins parasols (Pinus pinea) majestueux.


Ci-dessus, entrée du jardin, on se sent tout petit au pied des grands palmiers des Canaries (Phoenix canariensis)! L'ombre qui règne encore à 9h30 du matin ne sera bientôt plus qu'un souvenir, j'en profite pour visiter tranquillement ce splendide jardin avant de rejoindre le monastère du fort de la Repentance. Le regard tombe sur une Vigne orange, qui court le long d'un mur. Il faudra que je retrouve le nom latin... et mes esprits!

Jardin du Palmier
Adresse :
Ile de Porquerolles
83400 Hyères-les-Palmiers
Téléphone : 04 94 58 07 24
Site Internet :
site officiel du Parc National de Port-Cros, qui gère notamment ce jardin.
Situation :
Ile de Porquerolles, au large d'Hyères

Bonne fin d'après-midi à chacun et à bientôt...

A l'assaut des maisons de Porquerolles : les bougainvillées en majesté

Juste avant de partir travailler, une petite photo d'une ruelle du village de Porquerolles, samedi dernier, où les bougainvillées rivalisent entre eux pour grimper au plus haut sur les toits.
Une splendeur, sur fond de maisons bien mignonnes et de dattiers des Canaries. On y resterait volontiers toute une semaine.
Bonne journée!

la plante de la semaine: Tecoma capensis ou bignone du Cap, au Jardin du Palmier à Porquerolles

Désormais, chaque lundi j'essaierai de poster un billet qui présente une plante nouvelle. Le choix viendra surtout de mes coups de coeur, n'ayant pas envie de rentrer dans quelconque systématique botanique ou classement par ordre alphabétique...
Je mettrai autant que possible les conditions de culture, quelques mots sur le pays ou continent d'origine, la famille botanique, histoire d'en savoir quand même un peu plus sur ces personnages végétaux!

La première de cette série est donc un coup de coeur de ce week-end.



Bignone du Cap (Tecoma capensis) au Jardin du Palmier, Porquerolles, samedi dernier... sur fond de dattier des Canaries. On voit au premier plan la structure de la treille et derrière les sublimes fleurs tubulaires de cette Bignone

- Nom latin: Tecoma capensis
- Nom vernaculaire: Bignone du Cap ou aussi Chèvrefeuille du Cap
- Famille botanique: Bignoniacées
- Lieu de prise de vue: Jardin du Palmier, Porquerolles, samedi matin dernier
- Pays d'origine: la plante est endémique d'Afrique australe (Afr. du Sud, Mozambique, Swaziland).
- Zone de plantation: en France, zone de l'Oranger. A éviter donc dans les régions à hivers rigoureux... Idéal pour les régions de bord de mer.
- Forme végétale: plante grimpante
- Feuilles: caduques, dentelées, vert foncé (superbe contraste avec les fleurs tubulaires)
- Couleur de floraison: orange, saumon, jaune, rouge selon les variétés
- Epoque de floraison: été
- Exposition: mi-ombre à plein soleil
- Utilisation: mur, pergola (comme ici), serre froide.
- Taille adulte: 2 à 5 mètres

A dans huit jours pour une autre plante, et rendez-vous avant pour d'autres aventures végétales (j'ai pas mal la bougeotte donc y a beaucoup à poster, seul le temps manque...).

Anciens salins d'Hyères, presqu'île de Giens, samedi dernier

les Salins d'Hyères: quiétude totale, Massif des Maures au loin, oiseaux plus près, vue à couper le souffle


La lumière est magnifique ce samedi matin sur la route vers Giens depuis Hyères, avant d'atteindre la Tour Fondue et le bateau pour Porquerolles. Depuis le talus qui borde la route, on aperçoit les anciens salins d'Hyères et au fond, les pins parasols majestueux de la Madrague qui s'y reflètent. Leurs silhouettes généreuses me deviennent familières, ça va être dur de les quitter en rentrant à Paris...


Sur la route pour Porquerolles, les salins d'Hyères de bon matin

Les anciens salins d'Hyères sont la propriété du Conservatoire du littoral depuis septembre 2001. La transformation de l'ancienne lagune en salin a permis de diversifier la flore spécifique aux zones humides salées. Depuis la route, on aperçoit avec bonheur un foisonnement de lys de mer (en pleine floraison), plus un grand nombre d'autres espèces rares et protégées dont le tamaris africain, le chardon bleu ainsi qu'une multitude d'orchidées. Heureusement les récentes ganivelles évitent aux baigneurs et autres caravanes d'abîmer les bords de route.
De surcroît, la route qui mène à la presqu'île de Giens (autrement appelée Route du sel) est fermée l'hiver, ce qui permet la régénérescence de ce biotope exceptionnel.

En route pour Porquerolles!
Et un grand merci aux lecteurs fidèles de Paris, Dijon, Nice, Toulon, du Chesnay et de Neuilly!

Rhapsody in blue.... and black, faubourgs de Toulon, samedi matin

Rhapsody in blue, Toulon, samedi matin

Avant d'embarquer pour Porquerolles, je profite de la belle lumière du matin. Il est encore 7h30, le soleil caresse à peine les murs de ce faubourg de Toulon, j'ai l'appareil à la main entre les croissants et un peu de presse écrite pour la traversée.
Et là, sur une petite place, une belle maison aux volets verts, où l'habitant des lieux a eu la délicatesse d'étendre le linge en respectant une harmonie parfaite des couleurs. J'adore le linge qui sèche dehors (cf billets précédents), mais là en plus si on joue les camaïeux...


Rhapsody in black, Toulon, samedi matin

Vieux-Nice, Cours Saleya, lumière du soir, hier

Juste avant le week-end : je file à Porquerolles mais hier dans le Vieux-nice le soleil jouait avec les nuages et donnait au Cours Saleya une lumière blanche, très douce.
Les ruelles débordaient du linge qui sèche aux fenêtres, les terrasses étaient bondées, et l'humeur vagabonde m'a fait arrêter devant cette devanture du Cours. Et voilà...



Alors comment ne pas s'HABITUER à tant de beauté à quelques semaines de repartir à Paris, tant les contrastes de couleurs ici flattent le regard? sans doute difficile de quitter la force de l'HABITUDE?
Très bon week-end à chacun et à la semaine prochaine.

bougainvillées à Nauplie, golfe d'Argolide (Péloponèse), Grèce, juin dernier

Ce soir, le temps me manque.
Alors juste une photo de bougainvillées grecs pour la route.

Je ne me lasse pas de ces couleurs saturées, sur fond de mur blanchi à la chaux.
On aperçoit en bas à gauche de la photo le chapeau fuchsia d'une passante qui a eu l'élégance de l'assortir à ces belles fleurs...


Rue de Nauplie (Ναύπλιο / Náfplio), golfe d'Argos, Grèce, juin 2010

Bonne soirée à tous!

Pleine lune et avis de grand frais sur Cassis

Une fois n'est pas coutume, le billet du jour ne sera pas consacré à un jardin ou à une plante! Ici, tout est question plutôt de mer, de falaises, de phare sous les déferlantes et de grève qu'il vaut mieux arpenter avec un bon ciré breton...
Le Cap Canaille ci-dessus est pris de nuit, un soir de pleine lune.

Il y a quelques mois donc, week-end à Cassis. Trois jours de découverte de cette superbe région, dont la rando Cassis - La Ciotat sur la route des crêtes (remplie de cistes!) que j'avais déjà pratiquée il y a pas mal d'années, quelques bons verres de rosé du coin, un hôtel superbe face à la mer (encore un peu froide pour s'y baigner en ce début de saison...), en somme un très très bon moment.



Après une belle tempête et une jetée et un phare submergés par les vagues, le ciel s'est lavé le soir. D'où ces photos prises de nuit, sous un ciel complètement dégagé, avec un cap Canaille éclairé quasi comme en plein jour. Magique!
Ci-dessus, triptyque : le phare du port de Cassis sous le déchaînement des éléments, ceux qui ce jour-là déchaînèrent les vents et soulevèrent les mers...

Cap Falcon, rade de Toulon, il y a quelques jours : eau turquoise et cigales...

Il y a quelques jours, escapade au Cap Falcon, qui domine la rade de Toulon à l'ouest, la presqu'île de St Mandrier au sud-ouest, et la Grande bleue, plus au sud.



Une adorable chapelle est dédiée aux rapatriés d'Algérie. La vierge qui leur est dédiée regarde vers la mer, témoignage de fidélité à ceux qui ont été obligés de la traverser.



Les eaux turquoises me rappellent celles des célèbres calanques plus à l'est, quand dans une autre vie j'arpentais avec l'UCPA la rade de Marseille en kayak de mer...

Taille estivale de la lavande, cas pratique réalisé à Cannes, août 2010

parterre de lavandes et d'oliviers centenaires, hauteurs de Cannes, début juin

Début juin, ce parterre de lavandes chaussant trois oliviers centenaires face à la baie de Cannes s'apprête à exploser : la floraison est proche. Elle durera de mi-juin à fin juillet. Six semaines durant lesquelles les abeilles s'en donneront à coeur joie. Six semaines d'un superbe contraste chromatique entre le vert gris des oliviers et le bleu lavande à leurs pieds.

lavandes en pleine floraison, juillet 2010

Puis vient le temps de la taille estivale.


Objectif : retrouver le dessin en topiaire, éviter que les inflorescences ne se couchent à la première pluie et stimuler la pousse après la floraison.
Outil : cisaille à haie.
Comment? en coupant les tiges florales au niveau du bois du début de saison, permettant ainsi de retrouver la forme ronde. On peut tailler court, le lavandin planté ici (Lavandula intermedia) ayant la particularité de réitérer (capacité à bourgeonner sur du bois des années de pousse précédentes).


à l'action ! avec la cisaille à main, les 150 touffes de lavandins retrouvent peu à peu leur forme ronde, la forme moutonneuse du massif laisse peu à peu place à un dessin plus structuré. le soir, j'avais mérité un bon rosé...

Ensuite?
J'en ai profité pour griffer le sol à la fin de la taille, ça facilite l'infiltration de l'eau vers les racines et non vers le bitume de l'entrée...


parterre de lavandes et d'oliviers centenaires, APRES : vendredi dernier


avant/après

à suivre pour d'autres cas pratiques :-)

Balcons de Nice, profusion de couleurs entre ciel et terre

Le dernier week-end fut passé à Nice : je suis toujours autant subjugué par la profusion des couleurs, la beauté de l'architecture XIX° typique de cette station hivernale chic, les volets italianisants à clapets pour mieux laisser entrer l'air sans le soleil qui m'avaient tant plû à Florence ou à Sienne. L'occasion de blogger sur cette abondance architecturale et végétale qui s'offre à ceux qui lèvent les yeux.



A côté du Nice du balnéaire et bourgeois, le Vieux-Nice regorge de somptueux palais XVII° aux balcons moins visibles, ces derniers étant plus volontiers côté cour, où l'oeil aventureux ne peux point pénétrer...

Mais à l'occasion de la visite du Palais Lascaris (demeure patricienne d'inspiration baroque génoise) j'ai pu jouer les voyeurs et admirer les balcons situés de l'aute côté de la rue et retrouver la tradition italienne où définitivement le linge sèche dehors!



Outre le linge, les balcons sont souvent abondamment fleuris, ce qui plait encore plus à mon oeil de jardinier! Cactus, cycas, bignones, plumbagos, on trouve tout sur les balcons de Nice.





La suite au prochain billet!

A table! récolte de dimanche dernier à La Londe les Maures

Week-end chez un ami pépiniériste : récolte abondante dimanche matin dernier!

Tomates à la fraîche.
Figues juteuses, gorgées de soleil.