la Brague coule à quelques centaines de mètres de chez moi, ici à Sophia, entre Biot et Valbonne. j'y cours souvent mais ça on s'en fiche! ce qui m'a plu ici, ce sont les formes que prennent le couvert des arbres ou les troncs pour chercher la lumière, contourner un obstacle... encore un débordement d'inventivité que mon appareil photo n'a pas voulu laisser de côté.
au bord d'une clairière, quand la rivière se pose quelques minutes avant de reprendre sa course. un peu comme le bosquet de l'encelade à versailles mais sans monstre agonisant mais avec un effet théâtral non moins élégant...
sous un tunnel de verdure
argh, j'ai oublié de noter le nom de l'arbre. un chêne ou un aulne? en tout cas une belle réitération de branches latérales suite à un affaissement de l'arbre, avec à la clef une désinhibition de bourgeons jusque là probablement inhibés... (on en voit les conséquences avec les jeunes branches bien verticales)
enfin, un tilleul à petites feuilles (Tilia cordata) à la forme très belle, presque aussi torturée que le sentier qui longe la rivière...
mardi 29 juin 2010
Jardin botanique d'Antibes, focus sur les Protéacées (et un sanglier un soir d'orage à sophia...)
toujours la visite avec le conservateur du jardin et botaniste chevronnée terriblement passionnée et passionnante, lors du festival des jardins le 13 juin dernier...
un éclairage sur cette famille botanique, oui, pourquoi pas? sans doute car j'en savais peu jusqu'à présent; d'autant que j'ai été conquis pas un des genres, les Grevillea. j'avais vu aussi le Macadamia lors de ma première visite au jardin botanique, il y a un an.
ces deux genres (parmi d'autres) appartiennent donc à la famille des Protéacées, qui tire son nom du latin Protea, nom donné en 1735 par Linné, le père de la classification et de la nomenclature botanique. quelques plantes du Cap (Afrique du Sud) lui avaient été envoyées : il a recouru au nom du dieu grec, Protée, qui pouvait changer sa forme suivant sa volonté, les genres appartenant à cette famille ayant en effet tous la même structure florale de base, mais arborant des formes très diverses.
premier genre: les Grevillea.
espèce non identifiée
Grevillea x semperflorens
Grevillea x semperflorens
on sent difficilement l'appartenance du Macadamia à cette famille, ma visite ayant eu lieu hors période de floraison... pourtant si si c'est une protéacée.
Macadamia ternifolia, photo de juin 2009 (les autres datent de juin 2010)
la visite s'est achevée après 2 bonnes heures d'une balade passionnante à travers le jardin, on en redemanderait volontiers...
en terminant ce billet, j'ai entendu du bruit sous ma fenêtre: un SANGLIER se promène tranquillement dans le jardin de derrière la résidence, en plein sophia antipolis... profitant j'imagine du débrouissaillage pour croquer quelque gland?!! drôle de scène nocturne...
un éclairage sur cette famille botanique, oui, pourquoi pas? sans doute car j'en savais peu jusqu'à présent; d'autant que j'ai été conquis pas un des genres, les Grevillea. j'avais vu aussi le Macadamia lors de ma première visite au jardin botanique, il y a un an.
ces deux genres (parmi d'autres) appartiennent donc à la famille des Protéacées, qui tire son nom du latin Protea, nom donné en 1735 par Linné, le père de la classification et de la nomenclature botanique. quelques plantes du Cap (Afrique du Sud) lui avaient été envoyées : il a recouru au nom du dieu grec, Protée, qui pouvait changer sa forme suivant sa volonté, les genres appartenant à cette famille ayant en effet tous la même structure florale de base, mais arborant des formes très diverses.
premier genre: les Grevillea.
espèce non identifiée
Grevillea x semperflorens
Grevillea x semperflorens
on sent difficilement l'appartenance du Macadamia à cette famille, ma visite ayant eu lieu hors période de floraison... pourtant si si c'est une protéacée.
Macadamia ternifolia, photo de juin 2009 (les autres datent de juin 2010)
la visite s'est achevée après 2 bonnes heures d'une balade passionnante à travers le jardin, on en redemanderait volontiers...
en terminant ce billet, j'ai entendu du bruit sous ma fenêtre: un SANGLIER se promène tranquillement dans le jardin de derrière la résidence, en plein sophia antipolis... profitant j'imagine du débrouissaillage pour croquer quelque gland?!! drôle de scène nocturne...
lundi 28 juin 2010
Le long des voies de chemin de fer, entre Monaco et Menton
date de la visite: 26 juin 2010
je ne me lasse jamais des merveilles d'inventivité dont fait preuve la nature au bord de la riviera. ici, les talus des voies de chemin de fer sont presque aussi luxuriants que les jardins botaniques! le climat subtropical du coin favorise en effet une explosion végétative et colorielle, et encore nous sommes déjà fin juin (il faudrait revenir au début du printemps, j'imagine l'explosion chromatique...)
d'ailleurs, à l'occasion d'un petit wkend au Cap Martin, j'ai pu dégainer mon appareil photo : les talus des voies de chemin de fer entre Monaco et Menton sont somptueux!!
souvenir du week-end dernier près de la gare de Roquebrune Cap Martin: Volubilis, Plumbagos, Agaves, lentisques... il y a l'embarras du choix!
côté sud des voies, la mer turquoise, les bougainvillées, un superbe néflier et des cyprès.
côté montagne, le long des voies, volubilis, plumbagos, dattier des canaries et agaves pour le plus grand plaisir des promeneurs...
les euphorbes arborescentes (Euphorbia dendroides) ont déjà revêtu leurs atours d'automne si l'on peut dire, celles-ci perdant en effet leurs feuilles l'été : stratégie efficace de lutte contre la sécheresse du climat, la plante reprend son activité en automne, lorsque l'eau se fait plus abondante. un témoin parmi d'autres de la typicité du climat méditerranéen, où l'été est la période de repos sinon de dormance de nombreux végétaux. Euphorbes arborescentes en fin de feuillaison
je ne me lasse jamais des merveilles d'inventivité dont fait preuve la nature au bord de la riviera. ici, les talus des voies de chemin de fer sont presque aussi luxuriants que les jardins botaniques! le climat subtropical du coin favorise en effet une explosion végétative et colorielle, et encore nous sommes déjà fin juin (il faudrait revenir au début du printemps, j'imagine l'explosion chromatique...)
d'ailleurs, à l'occasion d'un petit wkend au Cap Martin, j'ai pu dégainer mon appareil photo : les talus des voies de chemin de fer entre Monaco et Menton sont somptueux!!
souvenir du week-end dernier près de la gare de Roquebrune Cap Martin: Volubilis, Plumbagos, Agaves, lentisques... il y a l'embarras du choix!
côté sud des voies, la mer turquoise, les bougainvillées, un superbe néflier et des cyprès.
côté montagne, le long des voies, volubilis, plumbagos, dattier des canaries et agaves pour le plus grand plaisir des promeneurs...
les euphorbes arborescentes (Euphorbia dendroides) ont déjà revêtu leurs atours d'automne si l'on peut dire, celles-ci perdant en effet leurs feuilles l'été : stratégie efficace de lutte contre la sécheresse du climat, la plante reprend son activité en automne, lorsque l'eau se fait plus abondante. un témoin parmi d'autres de la typicité du climat méditerranéen, où l'été est la période de repos sinon de dormance de nombreux végétaux. Euphorbes arborescentes en fin de feuillaison
jardin botanique de Val Rahmeh, Menton (06)
date de la visite: 12 et 13 juin dernier
ce jardin m'a tellement plu que j'y suis retourné dès le lendemain, la grille m'étant ouverte plus tôt que tout le monde par le jardinier Hubert, 35 ans de maison et rencontré le premier jour...
ce hâvre de paix en plein Menton résonne de ses accents subtropicaux, illustrant à merveille les capacités extraordinaires du climat de cette "Petite Afrique" à accueillir les espèces de beaucoup de coins du biome subtropical.
la propriété fut construite fin XIX° par la famille de Monléon, noblesse mentonnaise qui a laissé ses initiales sur l’ancien portail, aujourd’hui restauré et que l’on trouve en montant l’avenue qui mène au jardin, à deux doigts de la frontière italienne. d’autres propriétaires ont successivement acquis et occupé le domaine jusqu’en 1905, date à laquelle Lord Radcliff ancien gouverneur de l’Ile de Malte et son épouse Rahmeh (d'où le nom du jardin) s’installent dans la propriété, ajoutant des parties bâties à la maison initiale, rachetant des terrains agricoles attenants, essentiellement plantés d’oliviers. le jardin accède son statut public en 1967, date à laquelle il devient jardin botanique. aujourd'hui, ce jardin dépend du Museum national d'histoire naturel. le domaine devrait désormais s’inscrire dans un rôle affirmé de jardin d’acclimatation et de conservation d’espèces rares, exceptionnelles ou disparues dans la nature, satisfaisant ainsi à la mission de conservation du Muséum national d’Histoire naturelle. il participe notamment à la réintroduction d'espèces endémiques disparues de l'île de pâques mais miraculeusement préservées à plusieurs autres endroits de la planète (le Sophora toromiro).
tiens, je réalise que j'ai sélectionné seulement des fleurs jaunes. l'humeur estivale joyeuse? le soleil de la riviera?
j'y ai notamment vu de belles grimpantes, de la même famille que nos bignones.
Tecoma castanifolia (Bignoniacées), origine Pérou
toujours dans les tons jaunes, un peu orangés cette fois, ce bel arbuste de la même famille que le frangipanier (Plumeria), cf reportage sur les Philippines il y a quelques mois : les Apocynacées.
Strophantus speciosus (Apocynacées), origine Zimbabwe
autre merveille, un chèvrefeuille géant. originaire du Yunnan,celui-ci a le même parfum que celui de nos haies mais quel format! les inflorescences sont littéralement envoûtantes....
Lonicera hildebrandiana , Caprifoliacées. origine Yunnan, Chine.
à bientôt pour d'autres aventures...
ce jardin m'a tellement plu que j'y suis retourné dès le lendemain, la grille m'étant ouverte plus tôt que tout le monde par le jardinier Hubert, 35 ans de maison et rencontré le premier jour...
ce hâvre de paix en plein Menton résonne de ses accents subtropicaux, illustrant à merveille les capacités extraordinaires du climat de cette "Petite Afrique" à accueillir les espèces de beaucoup de coins du biome subtropical.
la propriété fut construite fin XIX° par la famille de Monléon, noblesse mentonnaise qui a laissé ses initiales sur l’ancien portail, aujourd’hui restauré et que l’on trouve en montant l’avenue qui mène au jardin, à deux doigts de la frontière italienne. d’autres propriétaires ont successivement acquis et occupé le domaine jusqu’en 1905, date à laquelle Lord Radcliff ancien gouverneur de l’Ile de Malte et son épouse Rahmeh (d'où le nom du jardin) s’installent dans la propriété, ajoutant des parties bâties à la maison initiale, rachetant des terrains agricoles attenants, essentiellement plantés d’oliviers. le jardin accède son statut public en 1967, date à laquelle il devient jardin botanique. aujourd'hui, ce jardin dépend du Museum national d'histoire naturel. le domaine devrait désormais s’inscrire dans un rôle affirmé de jardin d’acclimatation et de conservation d’espèces rares, exceptionnelles ou disparues dans la nature, satisfaisant ainsi à la mission de conservation du Muséum national d’Histoire naturelle. il participe notamment à la réintroduction d'espèces endémiques disparues de l'île de pâques mais miraculeusement préservées à plusieurs autres endroits de la planète (le Sophora toromiro).
tiens, je réalise que j'ai sélectionné seulement des fleurs jaunes. l'humeur estivale joyeuse? le soleil de la riviera?
j'y ai notamment vu de belles grimpantes, de la même famille que nos bignones.
Tecoma castanifolia (Bignoniacées), origine Pérou
toujours dans les tons jaunes, un peu orangés cette fois, ce bel arbuste de la même famille que le frangipanier (Plumeria), cf reportage sur les Philippines il y a quelques mois : les Apocynacées.
Strophantus speciosus (Apocynacées), origine Zimbabwe
autre merveille, un chèvrefeuille géant. originaire du Yunnan,celui-ci a le même parfum que celui de nos haies mais quel format! les inflorescences sont littéralement envoûtantes....
Lonicera hildebrandiana , Caprifoliacées. origine Yunnan, Chine.
à bientôt pour d'autres aventures...
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